Comme au Comité national de protection contre les rayonnements ionisant (C.N.P.R.I), service public du Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique (RSIT), le Commissariat général à l’énergie atomique (C.G.E.A) a été en ébullition le mardi 28 et le mercredi 29 décembre sur son site de l’Université de Kinshasa, où à l’occasion de la deuxième Assemblée générale, les agents mis à part la nomination du nouveau comité par le ministre de RSIT José Mpanda Kabangu, ont été estomaqués de percevoir, toujours sous l’impulsion de ce dernier, un treizième mois, accompagné de vivres de diverses natures.
A cette occasion, comme pour lier l’utile à l’agréable, le commissaire général à l’énergie atomique a dressé un bilan d’entrée en fonction de son équipe où plusieurs points ont été retenus et expliqués aux agents et cadres du CGEA. Et c’est dans ce cadre que le nouveau numéro 1 du CGEA a affirmé qu’au niveau du Secrétariat général, les échanges se font de manière active, au point que certains passifs devront être basculés à l’état de rentiers afin de voir comment l’on peut améliorer tant soit peu la situation de non payés et éventuellement de ceux qui ne touchent pas encore la base, a-t-il expliqué.
« …Son Excellence Monsieur le ministre c’est quelqu’un qui a le sens d’écoute et de partage. Ainsi, beaucoup de dossiers notamment celui des véhicules et même celui de la gratification ont été abordés avec lui et il a été très positif, en nous autorisant de faire différents payements. C’est pour cela que nous parlerons pour la première fois du treizième mois au CGEA. Je ne peux pas le dire avec force. Nous avons fait un travail avec les ressources humaines, mais il y a aussi d’autres réalités de l’autre côté par rapport à tel ou tel dossier qui peuvent faire que nous avons aligné quelques nouvelles unités, mais l’on nous dit que cette situation sera prise en compte au mois d’avril prochain…« , affirme le commissaire général dans son allocution des vœux aux agents du CGEA
Au niveau du conseil scientifique national, qui tient à la visibilité des centres de recherches au travers des journées scientifiques, le C.G affirme ce qui suit : » Nous avons échangé avec le Directeur scientifique pour voir les thématiques qui seront fixées au cours des journées scientifiques. Et Son Excellence à travers le Conseil scientifique national, voudrait également, lors d’un conseil extraordinaire, que chaque centre puisse présenter sa vision 2022 en rapport avec la vision du Chef de l’État »
Le commissaire général n’a laissé aucun secteur de son commissariat dans l’anonymat. En effet, parlant de la relation avec le personnel, le C.G a rappelé à ses administrés qu’il n’existe pas de frontières entre le nouveau comité de gestion et ceux qui veulent bien échanger avec lui en vue de trouver des solutions au problème du CGEA/CREN-K. Dossier véhicules, relation avec l’AIEA, l’UNIKIN, gestion financière…tout a été pris en compte.
Par exemple sur le plan financier : « Hier, certains n’avaient parfois que 35 USD sur leurs comptes lorsqu’on payait la prime maison. Aujourd’hui, le plus bas se situerait au moins à 450 USD. Les heures supplémentaires sont des heures en dehors des heures de service. Avec l’accompagnement de la tutelle, nous sommes en train d’aller progressivement vers des mesures idoines quant à la question des véhicules. Nous tenons à ce que les 80 véhicules qui sont en Chine puissent venir pour que tout le monde soit servi. Les colis ont doublé : de 3 poulets à un carton. Le Comité de gestion a estimé que malgré les difficultés, l’agent doit bien vivre. Sac de riz qui était de 25 kg est passé à 50 kg… »
Du budget du risque nucléaire alloué au CGEA, en son temps, les 10 % faisait 1.500 USD, mais depuis peu, le risque nucléaire maison s’élève à 68.000 USD. Les 10 USD fait 6.800 USD plus 1.500 USD ça donne 8.300 USD. La prime avait une enveloppe globale de 15.000 USD, mais le nouveau comité l’a ramené à 8.300 USD…
Pour les agents du CGEA/CREN-K, le ministre José Mpanda semble être un homme providentiel qui, non seulement veut mettre en exergue les scientifiques congolais, mais il vise surtout à les remettre dans les conditions propices de la recherche. Car, le développement de la RDC en dépend, tel ne cesse de marteler le Chef de l’État Félix Tshisekedi.