Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Mohindo Nzangi, a signé la semaine dernière une série d’arrêtés nommant des membres des comités de gestion dans différents instituts supérieurs et universités à travers le pays.
C’est ainsi que par exemple que les professeurs Kambayi Buatshi et Mbiya Muadi sont nommés respectivement directeur général de l’Institut facultaire de sciences de l’information et de la communication (IFASIC) et de l’Institut supérieur des arts et métiers de Kinshasa (ISAM), tandis que les professeurs Mubedi Ilunga et Dikanga Kazadi sont promus secrétaire général académique à l’université pédagogique nationale (UPN) et à l’Université de Lubumbashi (UNILU).
Des nominations qui ont certes suscité des critiques. Beaucoup d’anciens de l’ISTI-IFASIC n’ont pas digéré qu’un historien à l’âge d’émeritat soit placé à la tête de l’institut qui les a formés. « Nous ne mettons pas en doute l’intelligence et la scientificité du professeur Kambayi, mais nous disons que sa formation d’historien contrarie avec la nôtre de l’information et de la Communication. Aussi, à 79 ans il mérite la pension », agit un journaliste d’une chaîne de télévision de Kinshasa.
Ce lundi 27 décembre, Scooprdc apprend d’une source sûre que le premier ministre Sama Lukonde a demandé à Muhindo Nzangi de reporter ses arrêtés qu’il a pris sans le consulter, sans l’aval du président de la République, victime malheureusement des critiques de tribalisme à cause de ces nominations au regard de nombreux Kasaiens promus par Muhindo Nzangi. Ce dernier embarrassé par cette injonction du premier ministre, est accusé de vouloir souvent se conduire en électron libre au sein du gouvernement.