Ce n’est pas à Me Constant Mutamba et ses camarades réunis au sein de la Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, courant politique au sein du FCC, qu’il faudrait refuser la notion de « la politique est dynamique ». Si la CENCO qui s’était opposée au choix de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a finalement arrondi les angles pour ne pas bloquer le processus électoral, pourquoi « le Croco de Lubao » et compagnie ne le feront-ils pas ?
« La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC qui tient à l’organisation des élections démocratiques, transparentes, crédibles et inclusives dans le délai constitutionnel (2023), estime que l’urgence s’impose désormais pour mettre un terme à l’impasse qui mine le processus de mise en place des animateurs de la CENI, laquelle risque malheureusement de nous conduire droit vers le glissement en 2023, ligne rouge à ne pas franchir », lit-on dans le communiqué de ce courant politique au sein du FCC rendu public ce samedi O4 décembre 2021, annonçant ainsi son ambition d’approcher le bureau de l’Assemblée nationale pour s’imprégner des dispositions pratiques.
En politique, approcher pour s’imprégner des dispositions pratiques traduit dans le chef de celui qui s’approche l’intéressement pour éventuellement des négociations. Clairement dit, Constant Mutamba et compagnie manifestent sans ambages leur intérêt à occuper les trois postes réservés au bureau de la CENI à l’opposition, n’en déplaise aux autres caciques du FCC.