Les révélations de Congo Hold-up, cette enquête menée par des médias internationaux et quelques ONG sur la prédation financière couverte par la BGFI Bank, n’en finissent pas. Ce mardi 30 novembre, c’est un « warrior » de Félix Tshisekedi et Sama Lukonde qui vient d’être cité dans ce rapport d’enquête. Guy Loando qui n’est autre que l’actuel ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire.
Justifiant sa présence limitée aux dossiers juridiques en tant qu’avocat d’affaires, le très célèbre jeune sénateur et philanthrope nie sa participation, encore moins son implication à un quelconque détournement ou blanchiment de capitaux par la corruption et de pots de vin.
En effet, si Guy Loando pour les rares personnes qui sont citées dans ce scandale criminalo-financier et mises à nu par la plus grande fuite de documents financiers que l’Afrique n’ait jamais connu, a voulu répondre pour clamer son innocence, il y aurait quand même un couac dans la mesure où, en tant qu’avocat d’affaires, il ne pouvait ignorer l’origine des fonds pour lesquels un montage financier lui a été demandé ! S’interrogent certaines consciences.
Aussi, pour avoir aidé ces sociétés chinoises à travers son cabinet pour escroquer l’État, n’est-ce pas là un comportement répréhensible ? S’interroge un cadre universitaire, ancien fonctionnaire international. Cet ancien de la MONUC devenue MONUSCO, cite également Guy Loando dans le montage financier de la très controversée société « Égal » appartenant d’après plusieurs sources à Joseph Kabila et son épouse Olive Lembe qui auraient même confisqué l’aérodrome de Boma pour en faire leur terminal de stockage de vivre frais en face de l’espace appelé « Fisher » à Boma.
Les antivaleurs étant devenues pour les dirigeants congolais une seconde nature, il n’y aura probablement pas un saint parmi eux. Congo hold-up révèle-nous encore !