Ayant frayé la chronique, le rapport Congo hold-up émanant d’une enquête des journalistes de 19 médias internationaux associés à certaines ONG, et les concertations entreprises par les chefs des institutions avec les églises catholique protestante, n’ont pas laissé indifférente la Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, courant politique conduit au sein de cette plateforme politique de Joseph Kabila par Me Constant Mutamba de la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC).
Dénonçant et condamnant ce qu’elle qualifie de cabale politique orchestrée par ce consortium des médias internationaux dans le seul but de ternir l’image de son autorité morale, Joseph Kabila, et promettant une réaction proportionnée à cette « machination » politique, la Dynamique progressiste révolutionnaire préconise, non seulement la mise en place d’une commission juridique chargée d’analyser minutieusement le rapport Congo hold-up et d’y apporter des réponses juridiques et judiciaires idoines, mais aussi la mise en place d’une autre commission politique qui aura la charge d’envisager des actions politiques de grande envergure, en réaction à cette campagne de diabolisation contre Joseph Kabila que la Dynamique ne s’empêche de qualifier de « grand panafricaniste ».
S’agissant du dossier de la CENI qui divise la classe politique, Me Constant Mutamba et son groupe disent encourager les concertations entreprises par les chefs des institutions (les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, le premier ministre et le conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité) qui ont rencontré tour à tour le cardinal Fridolin Ambongo et le révérend pasteur André Bokundoa. Ils espèrent voir un dénouement consensuel de l’impasse qui est en train de miner le processus électoral en cours.