Chaque jour qui passe, fait de l’actualité sur ce qui se passe au sein du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme politique alignée derrière le président honoraire de la République Joseph Kabila. Alors que le jeune Constant Mutamba, président du regroupement politique NOGEC appuyé par un autre jeune, Aggée Matembo, président de l’ANADEC, et bien d’autres sociétaires du FCC, s’affronte aux caciques de cette plateforme sous la direction du vieux Raymond Tshibanda, nommé pour coordonner depuis décembre 2020 la Cellule de crise, Marcel Ilunga Leu, ancien ministre de l’industrie sous le gouvernement Tshibala, et son parti politique FONAFEC, viennent d’apporter de l’eau au moulin des « révolutionnaires » du Camp de Mutamba.
« FONAFEC et son autorité morale, membres co-fondateurs du FCC à double titre, soutiennent et adhèrent à la décision prise par la conférence des présidents membres du FCC aux idées progressistes, décision relative à la dissolution de la cellule de crise qui a démontré ses limites et son incapacité à produire les conclusions de la mission lui confiée depuis décembre 2020 », peut-on lire dans la déclaration du FOANAFEC du 11 novembre dernier et signée par 28 membres du directoire national de ce parti.
Comme pour bien justifier son amertume due au calvaire subi au sein du FCC, le FONAFEC dénonce la marginalisation, dit-t-il, pour des raisons inavouées, de son autorité morale, Marcel Ilunga Leu, par les mêmes camarades caciques qui ne l’associent plus aux rencontres de la Conférence des présidents du FCC pendant que certains individus sans titre ni qualité y sont régulièrement conviés.
Pour Marcel Ilunga Leu et son parti, tous les marginalisés restés fidèles à l’autorité morale Joseph Kabila, doivent rejoindre le courant révolutionnaire mené par Constant Mutamba dit le « Croco de Lubao » comme pour dire « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années.
Il faut rappeler qu’une tension règne actuellement au sein du FCC entre deux camps ; l’un dirigé par le jeune Constant Mutamba et l’autre par le vieux Raymond Tshibanda. La pomme de discorde serait l’évincement par les « Vieux » des « Jeunes » dans le cercle des décisions engageant cette plateforme (lire les articles de scooprdc.net : Révolution de Palais au FCC : Les postes à la CENI divisent ! et Guerre de déclarations au FCC : Qui exclut qui ?).
