C’est un SOS que lance la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC), bureau de représentation de la province du Lualaba basée à Kolwezi à la gouverneure de cette province, vu le danger que courent des milliers de travailleurs de trois sociétés de gardiennage dont les contrats avec le minier Kamoto Copper Compagny (KCC), sont menacés de rupture (lire l’article de scooprdc.net : Violation de la Loi sur la sous-traitance : Glencore et KCC sur le banc des accusés !).
«Excellence, nous sollicitons votre implication personnelle pour garantir la vie des milliers d’employés qu’emploient les sous-traitances sus mentionnées», plaide al CNDH-RDC dans sa correspondance adressée à la gouverneure a.i du Lualaba, Fifi Masuka.
La CNDH-RDC du Lualaba rappelle et insiste que cette résiliation envisagée au profit des firmes étrangères violerait la loi en matière de sous-traitance en RD-Congo au cas où elle serait effective. «Au regard de notre mission, nous dénonçons la rupture en vue des contrats liant l’entreprise Kamoto Copper Compagny aux sociétés de gardiennage ELCI, Twenty Security et Connexion Security pour des raisons inavouées», fustige cette structure de défense des droits de l’homme.
Signalons que la CNDH-RDC est une institution étatique d’appui à la démocratie ayant pour mission, entre autres, de promouvoir et protéger les droits de l’homme tel que conféré par la loi n°13/011 du 21 mars 2013. Les sociétés intéressées avaient déjà sollicité en vain le secours de l’autorité provinciale avant de se tourner vers le gouvernement central dans l’espoir de se faire entendre.