Tel un chien aux abois, mieux un serpent venimeux décapité, le professeur Vincent Lukanda surnommé « Dieu le père, le fils et le saint Esprit » par les agents du Commissariat général à l’énergie atomique (CGEA/CREN-K), à cause de sa terreur et son invincibilité, est très agité depuis sa suspension au poste du commissaire général du CGEA le 8 octobre dernier. Il s’emploie à « abattre » à tout prix le ministre « téméraire » José Mpanda qui a osé le sanctionner, contrairement à ses prédécesseurs qui craignaient les remontrances des parapluies politiques dont était couvert le tout-puissant commissaire Lukanda, malgré sa gestion boutiquière et calamiteuse du CGEA.
Après une interview de trois pages avec manchette à la Une, sollicitée auprès d’un quotidien de Kinshasa pour une rémunération salée d’au moins 3 mille USD, selon les câbles de Scooprdc.net, le professeur Vincent Lukanda a, à travers son avocat, Me Canada Lokwe, réuni la presse au milieu de la semaine pour comme d’habitude lui raconter des salades. Pour cette invitation, le professeur Vincent Lukanda a payé, selon un média proche de scooprdc.net qui a vendu la mèche, 1.000 USD à chaque organe présent. Son portemonnaie a été donc troué de plus de 10 mille USD pour le « coupage » dans l’objectif tout simplement de salir le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique dans l’opinion. « Détournement de 504 millions USD au CGEA : Encore et toujours les mensonges du ministre José Mpanda», « Le prof Vincent Lukanda victime de son orthodoxie », « CGEA : José Mpanda bloque la politique nucléaire de Tshisekedi », sont les quelques titres en manchette alignés par les médias graissés cette semaine sans compter les reportages des youtubistes.
Obnubilés par l’odeur des billets verts, tous les médias invités ont gobé les salades de l’avocat qui défend une personne mal connue de lui. En effet, si le professeur Vincent Lukanda n’a jamais été vrai ni sincère envers lui-même, comment le serait-il envers les autres, y compris son avocat-conseil qui est très éloquent mais faible en lecture des textes juridiques ? Sinon, comment laisserait-il son client se rebeller contre un arrêté qui n’a jamais été abrogé ni attaqué en justice ? Pourquoi l’avocat ne l’avait-il pas aidé à saisir à l’époque la session administrative de la Cour suprême de justice ou actuellement le Conseil d’Etat pour s’opposer contre cet arrêté qui ne concerne pas seulement le CGEA, mais aussi tous les autres centres et instituts de recherche relevant du ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique ? Lorsque son client déclare qu’avec les prédécesseurs de José Mpanda, il procédait par des forfaits sur les quotités, le faisait-il alors sur base de quel texte juridique et avec quelle clé de répartition ? Voilà l’esprit de celui qui considérait le CGEA comme sa propre boutique à gérer selon son gré.
Contrairement aux salades de Vincent Lukanda qui, en passant il faut le rappeler, n’a jamais été vrai ni sincère envers lui-même, la quotité de 15% dont question ne revient pas totalement au cabinet du ministre comme il veut le faire croire à l’opinion. S’agissant de la quotité de 4% revenant au cabinet du ministre sur les 15% à devoir à tous les organes du Ministère bien spécifiés, l’opinion doit savoir que le ministre José Mpanda, qui ne court pas derrière l’argent comme veut le faire croire monsieur Lukanda, est dans la logique de maximiser les recettes de l’Etat mal gérées par un individu, et a, par sa lettre n° 250/MIN/RSIT/CAB/MIN/JMK/2021 du 02 juin 2021 adressée au premier ministre, souhaité que cette quotité ne soit plus payée à son cabinet, mais qu’elle soit convertie en acte générateur des recettes du Trésor public. Donc, il n’en a pas besoin. Son vrai problème avec le professeur Vincent Lukanda ce que, ce dernier qui veut se victimiser, n’est pas orthodoxe dans la gestion de la chose publique. Avec tous ses parapluies politiques qui le couvraient pendant 14 ans passés au CGEA contrairement à 10 ans confirmés par son avocat qui semble ne pas bien connaitre le parcours de son client à la tête de cet établissement, le professeur Vincent Lukanda croyait déjà avoir transformé le CGEA en sa boutique privée.
Voilà le sens même de l’audit initié par le warrior Mpanda qui est dans la logique de maximisation des recettes de l’Etat réalisées par le CGEA telle que voulue par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi et le premier ministre Sama Lukonde pour donner au gouvernement les moyens de sa politique par la maîtrise de l’assiette des actes générateurs des revenus du secteur de la recherche scientifique et innovation technologique. Contrairement aux affirmations erronées de l’avocat dans sa conférence de presse, l’audit ne remonte pas jusqu’au déluge. Il est bien circonscrit et couvre la période allant de septembre 2019 à ce jour, et donc correspondant au mandat du ministre Mpanda.
C’est à cet audit que le professeur Vincent Lukanda s’est farouchement opposé, sûr de son invincibilité, tout en confondant les époques et le contexte. Pour quelle raison ? Craint-il la découverte des cadavres dans le placard ? Peut-on dire que cette agitation du Commissaire suspendu est la manifestation de sa peur éprouvée quant à ce que sera l’issue de l’audit de sa gestion ? Prématuré de le dire, mais de toutes les façons, en bon chrétien, le ministre José Mpanda a demandé aux auditeurs émanant des trois ministères (Finances, Justice et Recherche scientifiques) d’être guidés par le sens de l’objectivité dans leur travail, sans suivre les chants perturbateurs de sirène.