Initialement prévu ce lundi 25 octobre 2021, le procès sur la débâcle du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo qui s’est ouvert à la Cour constitutionnelle a été vite renvoyé contradictoirement pour toutes les parties au lundi 8 novembre 2021 à 10 h et ce, sur demande du prévenu sud-africain de l’Africom par manque d’interprète.
Sans du tout entrer dans le vif du sujet, le président de la Cour, Kaluba Dibwe, a d’entrée de jeu donné le ton en sermonnant les avocats de mettre de l’ordre dans leurs équipes de défense. Car en effet, c’est entre autre suite au retard de l’équipe des prévenus que l’interprète initialement prévu n’a pas pu avoir accès dans la salle d’audience.
Il faut rappeler que dans ce procès sont au banc des accusés, l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo, son ancien ministre délégué aux finances et ancien directeur général du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), Patrice Kitebi, et le patron de la firme sud-africaine Africom, Christo Globler.
Mais il faut dire que déjà les avocats de l’ancien ministre délégué aux finances Patrice Kitebi déplorent le fait que la Cour constitutionnelle ait épargné dans ce procès l’ancien ministre des finances Henri Yav Mulang qui avait effectué le gros des dépenses sur ce projet Bukanga Lonzo, soit plus au moins 70%. Pour quelle raison estèil soustrait du procès ? Ils attendent tout de même l’évolution du dossier pour voir le ventre du boa être éventré. Rendez-vous donc le 8 novembre prochain !