Processus électoral en RDC : Menace « douce » du CLC contre le régime Tshisekedi !

Un tweet du Comité Laïc de coordination (CLC) est abondamment partagé dans les réseaux sociaux par les adversaires et les détracteurs de Félix Tshisekedi. « Le CLC a suivi avec regret la nomination des membres de la CENI sans consensus requis. Cette situation prédispose les résultats de 2023 à de grandes controverses. Il n’est pas trop tard pour rechercher ce consensus, Le CLC se prépare activement à une extrême vigilance citoyenne », peut-on lire dans ce tweet.

Tout observateur qui connaît les méthodes du CLC, comprendrait facilement que ces animateurs actuels sont gênés d’être vrais envers eux-mêmes et leurs consciences. Ce qui fait que contraints par leurs maîtres invisibles et réalisant que Félix Tshisekedi les connaît parfaitement dans leur modus opérandi, ils ont  fait semblant de menacer le régime Fatshi, contrairement à l’époque de Joseph Kabila où ils étaient très tranchants comme la machette « tramotina ». Ici, il s’agit d’une menace douce sans impact et laconique.

En effet, tout opposant à l’époque de Rassemblement de l’opposition (Rassop) née de Genval en Belgique et qui a placé après dissidence avec Joseph Olenghankoy et Bruno Tshibala, Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi à la tête du Rassop/Limete, sait que toutes les actions et marches de protestation du CLC étaient l’œuvre téléguidée par Pierre Lumbi du G7, allié de l’UDPS dans la plateforme membre du Rassop et qui était aligné derrière Moïse Katumbi. Et les journalistes qui couvraient les conférences de presse en clandestinité de CLC souvent à Saint Anne à la Gombe, savent où ils allaient prendre les frais de diffusion : au siège du G7 sur avenue Shaumba, non loin de la Haute Cour militaire.

A l’époque, le CLC était dirigé par le professeur Isidore Ndaywel, actuellement membre nommé par le président Félix Tshisekedi du panel RDC-UA. Cette position litigieuse place ses anciens collaborateurs du CLC dans une situation inconfortable. Ce qui fait que ni l’église catholique, ni Ensemble pour la République ne peuvent compter sur la force mobilisatrice de la population en vue d’être dans la rue et manifester comme ce fut le cas en 2017 et 2018 avant les élections.  L’UDPS de Félix Tshisekedi connaît bien le CLC et celui-ci connaît aussi bien l’UDPS.

  • Bendélé Ekweya té

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