Décédé dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 octobre 2021 alors qu’il revenait d’une mission d’État à Kolwezi dans le Lualaba où, en invité du ministre Modero du tourisme, il a couvert la semaine du tourisme, le corps du journaliste Patrick Palata en attente d’être remis à la famille, n’a pas encore subi une autopsie telle que souhaitée par le parquet pour déterminer la cause de sa mort. Raison avancée, selon l’information rapportée à Scooprdc.net : l’État congolais manquerait 1.200 USD à payer pour cette opération.
C’est insupportable ce qui parait comme une indifférence de l’autorité étatique face à une mort suspecte de ce journaliste. Car en effet, pour la petite histoire, le directeur de la télévision Tala-Tala de Matadi ne s’est pas retrouvé à Kolwezi par tourisme. Non ! Il a été invité par le ministre Modero d’après ses proches parce qu’il vit à Matadi et non à Kinshasa, encore moins dans le Katanga. Or, les circonstances de son décès laissent ses confrères même présents à Kolwezi perplexes au point que la plupart s’est fait examiner à cause de ce décès plus que suspect, soupçonnant l’empoisonnement.
Dans leur réunion mercredi 20 octobre dernier, quelques proches du journaliste décédé en appellent au gouvernement à travers le ministre Patrick Muyaya qui du reste, a été appelé au téléphone le matin du jour de la mort du journaliste par le procureur, pour que l’autopsie soit effectuée sur le corps de Patrick Palata en vue d’élucider les vraies raisons de son décès.
L’État congolais ne manque 1.200 USD qu’on aurait exigé pour cette autopsie. Patrick Palata laisse des enfants dont l’aîné n’a même pas l’âge de 12 ans. Serait-il décédé pour rien parce que ses collègues ne croient pas à une cause naturelle pour sa mort. L’implication du ministre Patrick Muyaya est vivement souhaitée du fait que Patrick Palata est mort en chemin avant d’arriver chez lui, provenant d’une mission d’État. Sinon, il sera impensable que le trésor public sorte l’argent pour soigner, enterrer et prendre en charge les musiciens, comédiens, mais ne puisse pas le faire pour un journaliste dont les prestations ont été au service de la nation.