Le pays tout entier était suspendu à ce qui tendait vers le feuilleton G6 et G2, et qui mettait en péril l’organisation dans le délai constitutionnel des élections de 2023, que les Congolais appellent de tous leurs vœux, c’est-à-dire par le choix de la personne devant présider à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Émotions et sentiments ayant arrêté le temps pendant près de deux mois, l’inquiétude quant au glissement hantait plus d’un observateur. Avec l’entérinement des membres de la nouvelle CENI par l’Assemblée nationale, l’espoir en ce qui concerne la tenue des élections dans le délai, refait surface.
C’est dans cette optique que la Force du Génie Kongolais pour le Développement (FOGEKA), se dit satisfaite et soutient la relance du processus électoral. Pour son président, Jean-Pierre Kande Mukendi, ce qui importe c’est le respect des délais constitutionnels, la paix et la cohésion nationale.
Ainsi, la FOGEKA fustige l’attitude hypocrite de ceux qui, pour des raisons inavouées, tentent de bloquer la machine électorale tout en criant en même temps vouloir les élections dans le délai. « On a besoin de tous les Congolais. Le nom et la province ne devraient pas constituer d’obstacles à l’avancement. De même que les suspicions sans fondement ne facilitent pas la cohésion nationale. Ou alors, il faudra attendre que Jésus-Christ lui-même vienne présider la CENI », fait observer le président de FOGEKA.
Avec cet entérinement, estime Jean-Pierre Kande, le Congo vient de franchir un pas en avant et prouver au monde qu’on peut résoudre nos problèmes sans toujours qu’on nous mette de force autour de table des négociations par la communauté internationale. Ce qui malheureusement semble être la vision de certains politiques congolais pour lesquels la préservation de l’image du pays est le cadet des soucis. La FOGEKA exhorte donc les Congolais à regarder vers l’avenir dans un esprit d’optimisme et de patriotisme.
