Les Français, mieux l’Académie Française est appelée dès ce jour de samedi 16 octobre 2021, à donner un autre sens au mot « marche » parce que le spectacle que les deux Dupon (avec « d » et « t » à la fin) de l’opposition ont livré aux Congolais en général et aux Kinois en particulier, ressemble à tout, sauf à une marche de protestation.
En effet, tous deux, chacun à bord de son véhicule, Martin Fayulu et Adolphe Muzitu ont fait marcher les pauvres naïfs Kinois de la Tshangu alors qu’eux n’ont versé aucune goutte de sueur de transpiration. Or dans le temps, contrairement à Fayulu, Etienne Tshisekedi dont ce dernier se réclame être son mentor politique, non seulement n’allait pas chercher les militants chez eux mais plutôt ces derniers venaient le prendre à la 10ième rue pour sortir dans la rue, mais aussi n’était pas à bord d’un véhicule lors d’une marche programmée. Aussi, le maréchal Mobutu drainait sur des longues distances, des foules qui le suivaient à pieds en l’ovationnant alors que lui était à bord d’un véhicule décapotable, mais cela ne s’appelait point « marche ».
Ce qui est vrai, le spectacle livré par le duo Fayulu-Muzito n’est qu’une caravane motorisée qui s’est terminée par un petit meeting de rabâchage. Et là, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila donne pleinement raison à Scooprdc.net lorsque ce média lui demandait sans cesse de laisser grimacer ces deux « lamukistes mpangistes » et ne pas empêcher leurs gesticulations annonciatrices des pseudos marches de protestation, pour éviter de leur taper une publicité gratuite et leur créer inutilement une célébrité (lire l’article de scooprdc.net : Kinshasa : Et si Ngobila laissait Lamuka organiser sa marche ?).
Non sans raison, il est clair maintenant que sportivement, les deux Dupon (d-t) ne peuvent pas faire deux ou trois kilomètres à pieds. Alors pourquoi Ngobila les empêchait-il lorsque la police nationale congolaise a prouvé par deux fois qu’elle est capable de contenir les militants de Fayulu et Muzitu ? C’est bien maintenant qu’il ait compris qu’il faisait gratuitement le lit à ces deux opposants avec les interdictions de leurs activités ; interdictions qui leur permettaient de crier aux violations des droits de l’homme, lesquelles étaient mises sur le dos du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Une note tout de même positive de cette caravane V.I.P de ce samedi 16 octobre, c’est le fait que Mafa ait remercié les policiers pour leur professionnalisme dans l’encadrement de ses militants, ceux-là même qu’il l’avait insultés de « bolole », entendez : les bourriques ou idiots.
