Par Bernadette Ntumba (Correspondance particulière)
L’acharnement de la justice québécoise sur le révérend pasteur Paul Mukendi, condamné injustement à 8 ans de prison dans une histoire montée d’agressions sexuelles et de voies de fait sur une ancienne fidèle, par les juges instrumentalisés par les lobbies des homosexuels dont les pratiques étaient dénoncées par cet homme de Dieu dans ses prédications et qui a refusé de faire la prison et s’est exfiltré du territoire canadien, s’est accru sur les membres de sa famille.
En effet, dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 octobre 2021, les policiers québécois ont débarqué à 2 heures du matin et sans aucun mandat, au domicile du révérend Paul Mukendi pour en découdre avec son épouse Carmen Mukendi. Déjà qu’ils ont commis une violation de domicile pour s’être présentés sans aucune pièce de procédure, ils se sont permis d’entrer dans la chambre à coucher de madame Carmen Mukendi jusqu’à violer son intimité, pour l’arrêter.
Rien ne justifiait cette incursion nocturne sans mandat judiciaire. Ce qui est juridiquement une violation de domicile doublée d’une arrestation arbitraire du fait que ces policiers ne détenaient aucun acte de procédure leur donnant un tel pouvoir.
C’est donc dans ces conditions que l’épouse du pasteur Mukendi s’est vue amenée de 2 heures du matin sans qu’aucun motif de son arrestation ne lui soit signifié. Pourquoi On va la faire comparaitre devant un juge à 13 heures 30 et ce dernier lui dira qu’on l’a arrêtée parce qu’elle voulait voyager vers Paris en France.
Drôle de motif car Mme Carmen Mukendi ne souffrait d’aucune interdiction ni judiciaire ni administrative à pouvoir user librement de ses droits d’aller et venir partout où elle veut. Qu’est-ce qui fait que son projet de voyager soit un fait criminel justifiant un tel comportement de la part de ceux-là même qui sont plutôt censés travailler dans la protection des droits garantis aux particuliers ?
Dans cette comparution de Carmen Mukendi, tout n’était que suppositions sans preuves matérielles. La justice québécoise a dit craindre qu’elle ne parte pour du bon, alors qu’elle censée, d’après cette même justice, comparaitre le 06 décembre prochain dans une autre affaire rentrant dans les lots des tracasseries que cet Etat a visiblement en réserve pour la famille et le ministère du pasteur Paul Mukendi.
Et pour conditionner l’opinion publique canadienne à adhérer à cette thèse, la justice québécoise a mis à contribution les medias locaux, notamment Le Soleil et le Journal de Québec en vue de relayer cette fausse version policière qui parle d’un supposé départ définitif de Mme Carmen Mukendi, mieux sa « fuite » vers Paris. Pourtant, les craintes de voir partir l’épouse du pasteur Mukendi pour du bon, sont sans fondement. Non sans raison, car elle a un titre de voyage aller-retour régulier et aussi une invitation valablement obtenue pour Lubumbashi (une ville en RDC) et non Paris comme alléguer par les policiers. Et ce titre de voyage indique clairement les dates et l’itinéraire que devait prendre celle qui devient la nouvelle victime de la justice québécoise.
En effet, le billet aller de Mme Carmen MUKENDI du Québec jusqu’à Kinshasa précise que le départ était prévu pour le 14 octobre et l’arrivée à Kinshasa, le 15 octobre 2021. Le billet retour, de Kinshasa jusqu’au Québec indique le départ de Kinshasa le 27 octobre et l’arrivée au Québec le 29 octobre 2021. Donc, au 29 octobre elle devait déjà se retrouver au Canada et avait la possibilité de se présenter le 06 décembre si comparution était prévue, elle qui n’a jamais eu aucun antécédent avec la justice canadienne en général et québécoise en particulier et ne se reproche de rien.
Ses proches ne voient pas pourquoi devrait-elle partir pour du bon, elle qui a tous ses intérêts au Canada : tous ses enfants étudient au Canada et sa résidence coûte plus d’un million de dollars américains. Quelle mère peut ainsi abandonner ses enfants dans telles conditions ? Un minimum de bon sens devait empêcher la justice québécoise de réfléchir autrement. Malheureusement, d’autorité et par abus, elle a, non seulement annulé le voyage de Mme Mukendi, mais aussi l’a enjoint de ne pas quitter Québec, lui interdisant même de parler avec certaines personnes que l’ordonnance du juge précise.
Pire, citoyenne congolaise, Carmen Mukendi s’est vu arracher son passeport avec interdiction d’en faire une nouvelle demande. Etonnant, selon ses proches qui se sont confiés à nous parce qu’il ne revient nullement au Canada de décider quel Congolais a le droit de faire une demande de passeport et qui n’en a pas. Et les proches de la victime de la justice québécoise de se poser la question : Depuis quand le Canada se mêlait-il des questions relevant de la souveraineté d’un autre État, en l’occurrence la RDC ? Et à eux de solliciter l’intervention de l’ambassadeur de la RDC au Canada pour s’opposer à cette maltraitance infligée à cette congolaise, mère de famille qui est interdite de quitter la ville de Québec jusqu’en décembre prochain. Pourquoi payerait-elle à la place de son époux, l’infraction étant individuelle ?
Grave encore, pendant que Mme Carmen Mukendi était en détention la journée, des policiers québécois se sont permis d’aller voir ses enfants à l’école et on ne sait pourquoi ni qu’est-ce qu’ils leur ont dit. Pourtant, il est interdit de parler avec un enfant mineur d’autrui sans l’autorisation ou la présence de ses parents. Pourquoi toute cette série de violations intentionnelles de la loi ?
En privant à Mme Mukendi le droit de prendre des vacances avec ses enfants mineurs dans une autre ville du Canada, du coup ces derniers sont victimes des effets collatéraux de cette interdiction de mouvement faite à leur maman. Pourquoi doivent-ils subir ce sort, eux qui sont des petits canadiens comme tous les autres ?
Tout présage que l’autorité judiciaire québécoise est entrain de régler des comptes à Mme Mukendi en lieu et place de son mari qui a refusé de subir l’injustice d’une justice canadienne instrumentalisée par des puissants lobbies des homosexuels qui lui en voulaient à cause de ses prédications piquantes contre l’homosexualité. Ce qui met en mal la démocratie et l’état de droit tant vantés au Canada. Dossier à suivre !