Messe noire sur le RAM : Adieu « le peuple d’abord », vive « le ventre d’abord » !

Par Danny Ngubaa Ngoie

Ecartelée entre le maintien de la taxe RAM au nom de la politique prime sur tout pour sauver le poulain Kibassa et le slogan-idéal « le Peuple d’Abord », l’Union Sacrée, plateforme chère au Président Félix Tshisekedi, reste entre marteau et l’enclume malgré que le ministre de PT-NTIC, Augustin Kibasa, ne soit pas tombée ce mercredi 13 octobre à l’Assemblée nationale comme d’aucuns l’attendaient. Certes, la messe « noire » organisée lundi 11 octobre au Fleuve Congo Hôtel par la coordination de l’Union sacrée, l’UDPS Kabund en tête, contre les utilisateurs des téléphones mobiles qui se plaignent du prélèvement de la taxe RAM, a payé.

En effet, entre RAM et « Le Peuple d’Abord », les élus du peuple qui auraient empoché la cagnotte de 1000 USD chacun, ont ramé pour sauver le ministre Augustin Kibasa contre de la volonté populaire qui s’exprime pour la suppression de la taxe-redevance RAM gérée par la présidence de la République. Du coup, le slogan cher à l’UDPS : « le peuple d’abord » cède la place à « le ventre d’abord ».

Non sans raison, Jean-Marc Kabund a lâché et tout le monde a entendu : « Dans le dossier RAM, il n’y a pas que la technique, c’est aussi la politique. Si aujourd’hui nous disons arrêtons ce RAM, qui va gagner… ? ». Bien que la réponse des élus était toute faite : « Le Peuple d’abord », une sorte de douche froide pour une réunion fleuve qui aura duré 3 heures, soit de 20 heures à 23 heures, heure de Kinshasa, pour se clôturer en eau de boudin, ce mercredi le fils Kibasa a été sauvé par l’Union sacrée dans un contexte où le FCC jouant au profiteur, a claqué la porte de la salle de congrès en déplorant le rejet par le bureau de sa motion de défiance contre Kibasa Maliba. En tout cas, c’est de la bonne guerre qui fait que les victimes de la politique de canaille d’hier soient aujourd’hui les bourreaux des hommes forts d’hier. Blanc bonnet, bonnet blanc.

  • Bendélé Ekweya té

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