Une ambiance festive a été vécue ce matin au Comité National de Protection Contre les Rayonnements Ionisants (CNPRI) à l’annonce de la nouvelle de suspension du Commissaire Général à l’Energie Atomique, le professeur Vincent Lukanda Mwamba.
En effet, les agents et cadres du CGEA n’étaient pas les seuls à vivre le calvaire leur infligé par celui qu’ils avaient surnommé « Dieu le père, le fils et le Saint Esprit » à cause de son influence caractérisée par son inamovibilité due à la couverture de ses parapluies politiques. Il y avait aussi le personnel du CNPRI, autorité de régulation en matière d’utilisation des sources radioactives qui n’ont pas échappé aux turpitudes du Tout-Puissant Commissaire Général à l’Energie Atomique qui, depuis plusieurs mois, s’était résolu à ne plus leur verser les quotités telles que décidé dans l’accord de règlement définitif du conflit entre les deux structures de l’État.
Le CGEA qui perçoit à titre provisoire la taxe sur l’utilisation des matières radioactives, mission dévolue au CNPRI, s’est arrogé tous les droits sans rétrocession. Dans sa quête de l’omnipotence, Vincent Lukanda avait multiplié des subterfuges pour ne pas s’acquitter de son devoir de verser au CNPRI sa part. Ce qui a fragilisé cette dernière structure dont les agents endurent plusieurs mois de non-paiement de leurs primes de risques et autres à cause d’un individu.
Cette nouvelle de suspension tombe à point nommé pour eux et redonne l’espoir dans les cœurs de plusieurs. « C’était devenu notre intention de prière quotidienne pour que l’Eternel Dieu touche son cœur afin qu’il libère nos quotités », a affirmé un inspecteur du CNPRI, sourire aux lèvres, en avouant voir dans le calvaire leur infligé par le commissaire général du CGEA, le diable en personne dans le chef de Vincent Lukanda.
Avec ce qui arrive au professeur hydrologue Vincent Lukanda, cette vérité de Nicolas Machiavel se vérifie : « On peut tromper tout le monde pendant un temps ; on peut tromper une partie du monde tous les temps ; mais on ne peut pas tromper tout le monde tous les temps »
