Projet école de six classes préfabriquées à 450.000 USD : JM Kabund dénonce un vol planifié

En marge de l’inauguration de nouveaux bâtiments de l’école primaire Bikanga 1 et 2 à Kisenso, le samedi 2 octobre dernier, construits par lui, le premier vice-président de l’Assemblée nationale et président ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Jean-Marc Kabund a Kabund a mis la puce à l’oreille des députés présents à cette cérémonie sur un possible détournement de plusieurs millions USD à travers un projet de construction de 350 nouvelles écoles pour soutenir la gratuité de l’enseignement élémentaire.

En effet, ayant dépensé 350.000 USD pour la construction de ces bâtiments en matériaux durables de 12 salles de classe chacun, des latrines pour élèves et enseignants, un bâtiment administratif, une fosse septique, une bibliothèque et un forage compris, Jean-Marc Kabund ne comprend pas comment un projet de six salles de classe en préfabriqué peut coûter à la République jusqu’à 450.000 USD chacun ! D’où son alerte sur ce qu’il qualifie de détournement « scientifique ». Et pour cela, le président a.i. du parti présidentiel veut voir un autre procès.

Dans son allocution inaugurale, JM Kabund s’adressant aux députés présents à cette cérémonie, leur a demandé de se saisir de l’affaire et d’initier une action parlementaire pour traduire les coupables devant la justice.

Les inquiétudes du premier vice-président de l’Assemblée nationale sont fondées au point que l’opinion se poserait la question de savoir si les belges avaient tout préfabriqué, qu’hériterait donc la RDC à l’indépendance ? Comment comprendre qu’un pays qui est assis sur du calcaire, du moellon, du sable fin, de graviers etc., puisse accepter pour de projets aussi importants, des maisons ou bâtiments préfabriqués qui coûtent inutilement chers pour un délai maximum de 25 ans, alors qu’à côté l’on peut construire en matériaux durables pour au moins 75 ans !

Franchement, l’IGF a raison lorsqu’il dit que le vol est devenu une seconde nature chez certains responsables politiques et que désormais, c’est plutôt leur acide désoxyribonucléique (ADN) que l’on doit chercher à modifier pour espérer un changement.

  • Bendélé Ekweya té

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