Lualaba : Une candidature réclamée de Michel Kanyimbu comme gouverneur sème la peur dans certaines officines politiques

Tribune de Frédéric Lem Amisa (analyste politique indépendant et libre-penseur)

Tout part d’une vidéo de quelques jeunes du Lualaba réclamant la candidature de Michel Kanyimbu au poste de gouverneur de cette province. Cette vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux a visiblement fait semer la peur dans certaines officines politiques. Celles-ci se déploient dans les médias pour s’attaquer à ce jeune acteur politique congolais, sénateur et rapporteur au bureau de la Chambre Haute du Parlement. 

En tant que congolais soutenant le déboulonnage de l’establishment et le changement prôné par notre Fatshi Béton, permettez-moi de dénoncer cette campagne de sape contre un compatriote pour qui j’apprécie de loin le parcours et les actions qui font la fierté de la jeunesse du Lualaba. 

Primo. Je note que lui-même, Michel Kanyimbu, ne s’est jamais prononcé sur cette demande faite par de jeunes au travers d’une vidéo devenue virale. Dans un contexte où la CENI n’a pas fixé le calendrier électoral, elle n’a pas non plus lancé le processus de dépôt des candidatures et que la gouverneure intérimaire assume pleinement ses fonctions, comment un homme de valeurs comme lui, un législateur de surcroît, peut-il se permettre d’annoncer sa candidature ? 

Secundo. Si une frange des jeunes du Lualaba pense que Michel Kanyimbu incarne des valeurs, dispose des compétences et a l’étoffe qu’il faut pour impulser une nouvelle dynamique dans la gestion de cette province conformément à la vision du Président de la République, chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, il appartiendra à ce sénateur de se prononcer le moment venu sur la question. 

Tertio. Il n’est pas interdit à quiconque, peu importe son appartenance éthique et sa religion, d’être candidat à un poste électif donné pourvu qu’il réponde aux critères légaux édictés et qu’il fasse preuve de compétences avérées. C’est l’esprit de l’unité et de cohésion nationales qui s’oppose à des comportements tribaux et séparatistes. 

Quarto. Je constate que les apeurés, ignorant même son parcours professionnel, vont jusqu’à qualifier Richard Muyej de mentor politique de Michel Kanyimbu. Il s’agit d’un raccordement politiquement motivé avec intention de nuire. 

Car, le milieu d’affaires du Lualaba et du Haut-Katanga connaît bien le parcours de ce jeune opérateur économique qui a taillé sur du roc avec succès des années durant avant de postuler en 2019 comme sénateur indépendant de la province du Haut-Katanga (bien qu’il soit originaire du Lualaba) et de se faire élire avec brio. 

Quinto. Le fait pour ces apeurés de demander à l’Union sacrée de la nation d’éliminer, dès maintenant, de la liste des candidats, Michel Kanyimbu, dévoile leur stratégie de vouloir contraindre ce camp politique à ne pas adouber un autre candidat que celui qui sera porté par eux. Pour quelles raisons ? À nous, chers compatriotes d’ouvrir l’œil et d’agir en conséquence. 

Sexto. J’observe aussi que selon l’entendement de ces agitateurs, il faudrait confisquer la liberté de penser de la jeunesse dynamique et ingénieuse de Lualaba qui voit en lui les atouts d’un gouverneur qu’il faut pour leur province. Ce qui est anti-démocratique.

Tout esprit éveillé et épris de bon sens ne peut que condamner cet acte malsain tendant à étouffer l’expression populaire de compter sur son digne fils qui a gravi les échelons pour siéger dans les plus hautes instances du pays. 

Septimo. Supposons que cela soit une possibilité pour Michel Kanyimbu qui pourrait accepter le moment venu cette demande de la base pour servir son pays, la réalité est telle que cela n’est pas d’actualité pour l’instant tant que le processus électoral n’est pas officiellement lancé. De quoi s’interroger : pourquoi cette levée des boucliers contre une personnalité qui ne s’est jamais prononcée sur le sujet ? 

Octavo. L’on croit savoir que cette attitude est purement révélatrice d’une agitation politicienne téléguidée par des esprits réfractaires à tout changement devant apporter développement. Elle devrait réconforter la jeunesse du Lualaba, dont fait partie Michel Kanyimbu, pour continuer à donner le meilleur d’elle-même pour relever ces défis de notre province. 

A la lumière de tout ce qui précède, je recommande aux responsables de l’Union sacrée de la nation de ne pas se laisser manipuler par un groupe de politiciens agissant pour des intérêts visiblement autres que ceux du peuple d’abord. 

J’en appelle à la vigilance tout azimut de la jeunesse du Lualaba pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui combattent les acteurs de changement et de développement de cette province selon la vision de notre Père de la Nation, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Aujourd’hui, c’est Michel Kanyimbu qui est victime de cette action de sape, demain viendra sûrement le tour d’autres personnalités pour qui les jeunes se pourraient prononcer librement. 

Il y a lieu d’agir conséquemment pour stopper cette vaste blague. Nous méritons mieux !

  • Bendélé Ekweya té

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