Le mal bouche de Jules Alingete : L’IGF va délivrer tous les gestionnaires de l’esprit de vol des deniers publics ancré dans leurs ADN !

Dans une émission avec Bosolo TV, l’inspecteur général des finances, Jules Alingete, a tenu des propos de guerre contre tous les détourneurs des deniers publics. Non seulement il dit connaître l’ampleur des difficultés énormes qui sont les siennes dans la traque de ces derniers et toutes les menaces qui l’attendent, mais aussi leur langage de victimisation pour se laver dans l’opinion publique.

Lorsqu’ils sont traqués, ils déclarent généralement que l’IGF verse dans l’acharnement, fait des poursuites politiques, fait du populisme, fait le sensationnel ou encore fait du folklore, déclare Jules Alingete en martelant que ces termes (acharnement, poursuites politiques, populisme, folklorique, sensationnel) sont appropriés aux voleurs des deniers publics.

« Nous connaissons ce travail et tous ses risques réels. Engager un combat contre les voleurs de l’argent de l’Etat, n’est pas facile. Ce sont des gens qui sont nés dans le vol, ont grandi dans le vol, ont étudié grâce à l’argent volé, se sont mariés avec l’argent volé, ont acheté leurs premiers véhicules avec l’argent volé, ont construit des maisons grâce à l’argent volé, ont corrompu pour être des responsables et gestionnaires financiers de l’Etat grâce à l’argent volé. Donc le vol est devenu leur seconde nature, le vol est dans leur ADN, combattre ce genre de personnes et espérer qu’elles changent rapidement, il faut qu’elles soient habitées par le saint esprit, sinon elles sont généralement têtues. C’est aberrant de constater qu’il y a quelqu’un qui vole, vous le recadrez, mais il vous menace comme les voleurs du grand marché qui lorsque vous les découvrez en train d’ouvrir votre sac, vous menacent », déclare Jules Alingete en promettant qu’il va traquer tous les détourneurs des deniers publics jusque dans leur dernier retranchement et les délivrer de leur esprit de vol ancré dans leur ADN, seconde nature. « Nous sommes formés pour ça », se ragaillardit-il.

Il faut rappeler parmi les personnalités traquées par l’IGF, figure l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo qui serait impliqué dans la débâcle du projet Bukangalonzo dans lequel plus de 200 millions USD auraient été détournés sur les 285 millions décaissés. L’ancien premier ministre ne cesse de parler de l’acharnement et de poursuites politiques.

Le terme « populiste » a été utilisé récemment par le ministre des Sports et jeunesse, Serge Kondhe, dans le dossier « argent retiré à la Banque centrale, près d’un million USD, par le ministère et logé dans le compte de la FECOFA » sans que cette dernière en ait fait la demande. Cette somme a été retournée, apprend Scooprdc.net dans les couloirs du ministère des finances, à la Banque centrale. De même la somme de 16 millions USD qui a fait que l’IGF et le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, se rentrent dedans, a été aussi reversée à la Banque centrale.

Qu’on le veuille ou pas, l’Inspection générale des finances est à ce jour un instrument de l’Etat congolais pour arrêter l’hémorragie financière qui a saigné depuis très longtemps le Trésor public. En gendarme financier de l’Etat, son travail est diversement et controversement commenté.

  • Bendélé Ekweya té

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