Le représentant pays de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) était l’hôte, ce vendredi 1er octobre 2021, du président du Sénat, Modeste Bahati. Le financement du secteur agricole était au centre de leur échange.
En effet, Aristide Ongone Obane est venu plaider auprès du président de la chambre haute en faveur de l’augmentation du crédit alloué au secteur agricole pour le budget de l’exercice 2022. Le diplomate onusien fait savoir que l’’augmentation de l’enveloppe destinée à l’agriculture s’avère urgente car les statistiques sont alarmantes, en avançant le chiffre de 27 millions de Congolais victimes de l’insécurité alimentaire, chiffre qu’il juge inacceptable.
Il estime que pour combattre ce déficit, une politique agricole et un financement adéquat sont plus que nécessaires. Et pour y parvenir, la FAO recommande notamment l’adhésion du parlement de la RDC à l’alliance des parlementaires de la CEEAC.
« Les budgets accordés à l’agriculture les dix dernières années ne sont à la hauteur des enjeux dans ce secteur. Le financement du secteur agricole est très important parce qu’en RDC nous sommes à peu près 27 millions de personnes qui sont en insécurité alimentaire. C’est un chiffre un peu trop élevé et pratiquement inadmissible. Donc il faut un financement conséquent », a déclaré Aristide Ongone Obane à la presse au sortir de l’audience lui accordée par Modeste Bahati qui, non seulement a salué la démarche de la FAO, mais aussi a suggéré la création des banques agricoles avant de promettre l’implication de sa chambre pour l’augmentation du crédit alloué à l’agriculture en vue d’appuyer la vision du chef l’Etat de diversifier l’économie congolaise en mettant un accent particulier sur l’agriculture. Autrement dit, faire en sorte qu’il y ait revanche du sol sur le sous-sol.
