Comme il en a l’habitude depuis son avènement à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi a révélé une fois de plus sa position sur le processus électoral à travers les journalistes de la diaspora. Cette fois-ci c’est Marius Muunga de la VOA qui a été ce privilégié auprès de qui, Félix Tshisekedi a rappelé aux confessions religieuses leur responsabilité avant de menacer de soumettre la question à l’Assemblée nationale eu égard à ses responsabilités de garant du bon fonctionnement des institutions de la RDC.
Félix Tshisekedi plaide pour une solution concertée de confessions religieuses, car dit-il que le pays a un chronogramme électoral à respecter. Ne pas le faire au moment opportun risque de retarder le processus électoral qui doit absolument être respecté.
« Ce nous les politiques, ce n’est pas eux les politiques, pourquoi est-ce ça coince ? Ça se comprendrait si ça se passait entre nous, or les politiques sont prêts », s’est inquiété le président Tshisekedi.
Les observateurs lucides prédisent la continuité du blocage, car ils ne voient pas à ce jour comment les confessions religieuses pourront-elles encore s’entendre, les intérêts qui les animent étant de loin divergents. Sinon, carrément restructurer cette composante dite confession religieuse d’autant plus que dans sa forme actuelle, avec des pseudos églises aux allures de boutiques familiales qui sont plus dans les affaires que dans le social du Congolais, il y a de forte chance qu’aucun consensus ne soit trouvé.
Or, cette question semble déjà être dans la rue, récupérée par la classe politique surtout celle de l’opposition (Lamuka et NOGEC) en l’absence du PPRD de Joseph Kabila qui n’existe plus que de nom. A cette allure, les religieux commencent petit à petit à perdre leur influence surtout les églises traditionnelles. Les églises dites de réveil qui ont toujours été du côté du pouvoir depuis Kabila, n’ont pas dérogé à leur tradition. Elles soutiennent au prix de bloquer la machine, le candidat supposé du pouvoir à la tête de la CENI, tandis que les catholiques et protestants sont maintenant favorables pour Daniel Kawata, un protestant modéré.