Recherche scientifique : José Mpanda à Vienne et Bruxelles avec le dossier redémarrage du réacteur Trico II et viabilité de l’OVG dans la farde

Le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Me José Mpanda Kabangu, est en périple en  Europe depuis le début de cette semaine. Il a participé à la 65ième Conférence générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) qui s’est tenue du 20 au 24 septembre 2021.

Dans son allocution mardi 21, outre les remerciements à l’Agence pour son projet Covax qui a permis à la RDC de bénéficier des outils de diagnostic et d’analyse indispensables à la gestion de sa santé publique, Me José Mpanda a, en ce qui concerne la matière de renforcement de la sécurité nucléaire, informé l’assistance de la poursuite de mise en œuvre du partenariat entre la RDC, les USA et l’AIEA.

« Concernant le réacteur de recherche Trico II, le processus de sa modernisation continue, mais avec des réaménagements intégrateurs impliquant une association des technologies fondées sur les accélérateurs de particules ; ces derniers étant plus flexibles et moins contraignantes à mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne la sécurité des installations et la sûreté de leur fonctionnement », a déclaré le ministre congolais de la Recherche scientifique et innovation technologique, en sollicitant toujours l’accompagnement de l’AIEA dans ce projet qui exige des investissements conséquents.

En marge de ces assises, Me José Mpanda a rencontré le jour suivant tour à tour, deux hauts responsables de cette agence. Il s’agit d’abord du Directeur de la Division Afrique au Département de la Coopération Technique, le professeur Shaukat Abdulrazak, et ensuite du Directeur général de l’AIEA, Dr Rafael Mariano Grossi. Avec les deux, il était question de passer en revue les différents aspects liés entre autres aux projets de coopération entre la RDC et l’AIEA. C’est ainsi que Me José Mpanda est revenu sur le redémarrage du réacteur Trico II qui implique l’accompagnement de l’AIEA et a plaidé pour le projet de lutte contre le cancer.

A l’occasion, le DG de l’AIEA, le docteur Rafael Mariano Grossi lui a révélé son ambitieux projet de lutte contre cette maladie en faveur des pays africains qu’il compte présenter aux bailleurs de fonds pour l’année prochaine. « Il y a 23 pays en Afrique qui n’ont aucun dispositif de dépistage ni de traitement de cancer et c’est inacceptable », a déclaré l’Argentin Mariono en rassurant qu’il va se battre techniquement pour que son projet soit bancable. Cependant, il a demandé à Me José Mpanda Kabangu dont le pays (RDC) a la présidence de l’Union africaine, de mener de son côté un lobbying et un accompagnement politiques pour l’aboutissement de ce projet salvateur en faveur des pays africains. Pour ce faire, le DG de l’AIEA pourra venir dans les tout prochains jours à Kinshasa pour en parler au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine.

Viabilité de l’OVG…

A Bruxelles en Belgique, José Mpanda a eu, jeudi 23 septembre, des entretiens avec les responsables du Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren. Outre son aspect de conservation du patrimoine culturel, 80% des activités de ce musée sont orientés dans le domaine de recherche scientifique. C’est dans ce cadre qu’il est partenaire de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) dans la surveillance du volcan Nyirangongo.

Il était question avec les responsables du Musée royal de l’Afrique centrale d’établir un plan stratégique pour  une longue durée et de voir dans quelle possibilité placer un autre serveur de surveillance du volcan Nyirangongo à Goma au lieu qu’il soit seulement à Luxembourg où toutes les données sont centralisées. Par la même occasion, Me José Mpanda a demandé que la gestion du volcan soit ouverte à d’autres partenaires intéressés.

Enfin, le même jeudi 23 septembre, Me José Mpanda a eu aussi des entretiens avec Thomas Dermine, secrétaire d’Etat belge pour la relance  et les investissements stratégiques, chargé de la politique scientifique. Ils ont échangé sur l’organisation prochaine à Goma de la conférence internationale des vulcanologues et sur certains projets scientifiques qu’ont certains centres de la RDC, notamment la digitalisation des données cartographiques en ce qui concerne l’Institut géographique du Congo (IGC) et le projet SIFOR – INERA à Yangambi sur l’étude de bois.

  • Bendélé Ekweya té

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