CGEA : Un torchon de Vincent Lunkanda contre José Mpanda !

Il circule dans les réseaux sociaux un torchon, mieux un HP bon pour l’usage de toilettes dénommé « Pétition à l’intention de monsieur le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique » qui émanerait des agents du Commissariat général à l’énergie atomique (CGEA). Dans ce document de 4 pages au style bien identifié du commissaire général Vincent Lunkanda et sorti de son laboratoire, ces pseudo agents reprochent au ministre José Mpanda, en des termes trouvés dans toutes les lettres d’accusation envoyées en catimini à différentes autorités par le précité commissaire général pour obtenir sans succès le départ du « ministre embêtant », l’immixtion et la déstabilisation de leur institution.

Quand la manipulation nous tient, on n’oublie même le terme approprié à donner au document. Il ne devait pas s’agir d’une pétition, mais plutôt d’un mémorandum ou d’une lettre. Soit, les pétitionnaires reprochent au premier point de leur document au ministre de s’ingérer dans la gestion quotidienne de leur centre en demandant l’état de trésorerie. A moins que les pseudos agents ne connaissent pas les notions de sous tutelle. Comment peut-on interdire à un ministre qui a un centre sous sa gestion, lequel récolte des recettes en termes millions USD dans le cadre de l’évaluation de la radioactivité, notamment dans les produits miniers marchands et autres services, d’avoir un œil regardant dans le cadre de bonne gouvernance ?

Les quotités dont les pseudos pétitionnaires reprochent au point deux de leur document à l’administration de la Recherche scientifique (secrétariat général, Conseil scientifique national et cabinet du ministre) de percevoir ne sont pas instituées par José Mpanda qui n’a que deux ans à la tête de ce ministère. Un arrêté ministériel de 2011 qui les fixe a été respecté depuis tout ce temps par Vincent Lunkanda sans tergiversation. D’où vient l’opposition aujourd’hui ? La vérité c’est que « Dieu le père, le fils et le saint esprit » du CGEA n’est pas vrai ni vis-à-vis de lui-même, ni vis-à-vis de ces agents qu’il a ou qu’il manipule pour 6.000FC versés à chacun, d’après les échos parvenus à Scooprdc.net, pour avoir leurs signatures apposées sur le torchon diffusé dans les réseaux sociaux.

Ce que Vincent Lunkanda ne dit pas et qu’il regrette d’ailleurs, c’est le fait d’avoir rencontré pour sa première fois un ministre qui a résisté à sa corruption comme il en avait l’habitude à chaque venue d’un nouveau ministre pour le dompter et le mettre dans sa poche. En effet, à la nomination de Me José Mpanda comme ministre, Vincent Lunkanda s’était amené vers ce dernier avec une enveloppe de 200 mille USD comme frais d’installation. Malheureusement pour lui, ce dernier n’avait pas mordu à cet appât de domination en vue d’un laisser-aller. Témoins présents, Me José Mpanda lui avait demandé de retourner avec cet argent et le rétribuer aux agents du CGEA qui avaient de revendications. Pourquoi les pseudos agents pétitionnaires ne se donnent pas la peine de savoir l’origine de ces 200 mille USD prétendus de frais d’installation du ministre ? Emargeaient-ils de quelle rubrique du CGEA ?

Ce qui est vrai, avec les autres ministres, Vincent Lunkanda se contentait d’apporter l’enveloppe de quotités comme bon lui semblait et estimait même que c’était l’affaire qui ne pouvait que se limiter qu’au ministre. Ce qui n’est pas le cas avec Me José Mpanda qui voudra d’abord que les recettes réellement réalisées soient connues et que la clé de répartition définie par l’arrêté de 2011 jamais abrogé soit respectée. Voilà qui dérange Vincent Lunkanda qui ne voit en légaliste Me José Mpanda une bête noire à abattre à tout prix, surtout que ce dernier tient coute que coute que le Comité National de Protection contre les Rayonnements Ionisants soit remis dans ses droits légaux qu’empiètent volontairement Vincent Lunkanda derrière le CGEA.

Les Pseudos agents pétitionnaires reprochent au ministre d’avoir initié un audit administratif et financier du CGEA. A leur place, tout esprit épris  de bonne gouvernance de la chose publique acclamerait. Il est bien dommage que les agents s’opposent au contrôle de gestion administrative et financière de leur centre par la tutelle qui en a le droit. Parmi eux, y a-t-il des fictifs ? Sinon leur opposition surprend alors que ledit contrôle concerne la hiérarchie. Pourquoi se substituent-ils à la délégation syndicale ? Il y a véritablement anguilles sous roche. Il est également étonnant que ces agents attribuent au ministre Mpanda le recrutement des agents, mais la lettre qu’ils brandissent est du secrétaire général à la Recherche scientifique qui d’ailleurs ne recommande que l’ouverture des comptes bancaires des agents et n’évoque pas le recrutement.   

Il est rigolo que les pseudos agents pétitionnaires accusent José Mpanda de bloquer le redémarrage du réacteur Trico II. Qui avait défendu le dossier au conseil des ministres en février 2020 et obtenu gain de cause, n’est-ce pas José Mpanda ? Depuis son arrêt il y a plus d’une dizaine d’années, quel est ce ministre qui a pris ce dossier à bras-le-corps ? D’ailleurs il en a évoqué dans son discours à Vienne, ce mardi 21 septembre 2021, du haut de la tribune à la 65ième Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) où il a amené, pas de personnes étrangères comme les pseudos agents le prétendent, mais plutôt des experts tous professeurs des universités dont Jérémie Muswema, directeur scientifique du CGEA qui est d’ailleurs un professeur en sciences et technologies nucléaires, expert bien approprié que Vincent Lunkanda qui n’est qu’un hydrologue. A vienne, il y a aussi le professeur Sébastien Luyindula, ancien directeur scientifique et actuel chef de division de sciences de la vie au sein de la même institution.

Quant au blocage des ordres de mission des agents CGEA, le ministre n’a aucun intérêt à le faire, surtout qu’il ne s’agit que des chercheurs qu’il a toujours encouragés pour l’intérêt du pays. Que Vincent Lunkanda qui n’est qu’un intérimaire d’ailleurs largement fin mandat, mêle les agents à son combat d’arrière-garde, est bien triste.

  • Bendélé Ekweya té

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