76ième session des Nations unies : Félix Tshisekedi met les décideurs politiques devant leurs responsabilités !

Prenant la parole du haut de la tribune des Nations unies, mardi 21 septembre lors de la 76ième  session de l’Assemblée générale de cette institution planétaire, le chef de l’État Félix Tshisekedi n’a pas manqué en tant que président en exercice de l’Union africaine et président de la RDC, de rappeler à la communauté internationale les enjeux et défis qui attendent l’Afrique et son pays la République Démocratique du Congo. Santé, la pandémie de Covid-19 oblige, l’insécurité, l’environnement, le développement et la restructuration du Conseil de sécurité, rien n’a été laissé au hasard.

En leader africain, Félix Tshisekedi a consacré la première partie de son allocution aux intérêts et défis africains. Le chef de l’État congolais a fait état du continent depuis les deux dernières années dominées par la pandémie à coronavirus. Les structures de santé ayant montré leur limite en Afrique comme partout ailleurs, le président en exercice de l’Union africaine a demandé à ce qu’il y ait plus d’implication de la communauté internationale pour renforcer la dotation en équipement de centres de santé et financer la recherche y compris celle menée par des chercheurs africains pour le bien commun de l’humanité.

Concernant la stabilité du continent, le chef de l’État congolais et président en exercice de l’UA a dénoncé les coups d’États intervenus çà et là et surtout l’assassinat du maréchal Idriss Deby du Tchad. L’intégrisme ayant gagné l’Afrique n’a pas été oublié de par Félix Tshisekedi qui a sollicité une coalition internationale pour lutter efficacement contre ce fléau qui qui a gagné l’Afrique dans les pays du Sahel, en Afrique centrale à travers Boko Haram au Nigéria, Cameroun et Niger ; le Mozambique et l’Est de la RDC, en complicité avec certains états qui sont soit acteurs ou complices, et certaines multinationales connues.

C’est ainsi que avant de clôturer ce chapitre, Félix Tshisekedi a demandé solennellement que deux sièges soient accordés au continent l’un en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, et l’autre en tant que membre non permanent, car 76 ans après la deuxième guerre mondiale, il est grand temps que les rapports mondiaux évolués.

Quant au retrait de la mission d’observation des nations unies au Congo (MONUSCO), Félix Tshisekedi persiste et signe que cela devra se faire selon l’esprit de la résolution 2556 à partir de 2024 et ce, en toute responsabilité, a affirmé le Chef de l’État congolais.

C’est un Félix Tshisekedi déterminé qui a pris parole en RDC pour donner sa vision pour l’Afrique et la RDC que la classe politique congolaise en tout cas pour ceux qui sont républicains, ont apprécié à sa juste valeur.

  • Bendélé Ekweya té

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