Justice Le juge Pierrot Bakenge victime de la mise en œuvre de la vision de Tshisekedi !

Tribune de John KOMBE.

Dans tout État de droit, l’appareil judiciaire en est la colonne vertébrale. Et cet appareil judiciaire ne peut produire un bon résultat si les acteurs principaux  y affectés (magistrats) ne sont pas bien formés et sains d’esprit. La République Démocratique du Congo (ex Zaïre) a malheureusement, depuis son indépendance, traversé plusieurs décennies noires où la justice était trafiquée ou simplement réservée aux hommes forts. Cette coutume de triste mémoire, vu qu’elle a vécu longtemps, elle est devenue normale et même institutionnalisée.

Il a fallu attendre l’accession à la magistrature suprême du Fils du tout premier docteur en droit congolais, feu le docteur E. Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire pour que le rêve (véritable État de droit) devienne réalité.

Nonobstant les embûches lui tendues par ses alliés d’hier pour ne pas concrétiser se rêve de E. Tshisekedi, Félix Tshisekedi a pris son courage et il a fait usage de la finesse de sa sagesse en décapitant le monstre FCC qui était en face de lui. Il a contre vents et marées mis sur pied un nouvel appareil judiciaire qui puisse redonner aux Congolais de l’espoir et rassurer tout citoyen du monde à venir investir en RDC.

Il sied de noter que le régime qui a précédé l’Etat de droit instauré par le Président Félix Tshisekedi  s’était illustré par des achats des diplômes universitaires de ses dignitaires. Tout le monde se souviendra que nous avons assisté dans ce pays à des couronnements au garde-à-vous des docteurs en droits dans des universités…

Ces récipiendaires fabriqués par la corruption et les influences politiques du régime Kabila sont devenus à ce jour un virus potentiellement dangereux dans la société congolaise et même planétaire. C’est le cas du pseudo licencié en droit et député nommé Ngoyi Kasanji.

A ce jour, l’on  se demande si réellement ce monsieur a encore toutes ses facultés mentales ou s’il ne s’était pas déjà contaminé par le démon de folie de sa fille ! Ngoyi Kasanji, parce que c’est de lui qu’il s’agit, est devenu très dangereux pour le Congo en général, le territoire qu’il représente à l’Assemblée nationale, l’Union sacrée qui l’a accueilli et surtout le monde judiciaire en particulier.

Nous avons vite conclu, de par les éléments en notre possession que sieur Ngoyi Kasanji n’a jamais assimilé ses cours de droit à l’Université de Kinshasa qu’il a prétendu fréquentée ou simplement, vu qu’il a décidé d’étudier au soir de sa vie, sa mémoire n’a pas été compatible aux leçons enseignées. La preuve est que Ngoyi Kasanji passe tout son temps dans des médias et réseaux à raconter sa vie au lieu de dire le droit.

Depuis qu’il a été débouté de la maison Mokia qu’il occupait à la Jack Bauer, Ngoyi Kasanji est décidément déterminé à ternir l’image du président du TGI/Gombe en la personne de Pierrot Bakenge Mvita qui n’a fait que son travail et dit le droit.

Et dans ses turpitudes, notre pseudo licencié en droit multiplie des propos discourtois et mensongers à l’endroit du très respecté juge Pierrot Bakenge qu’il qualifie d’agent du pouvoir pour lui régler son compte, étant donné qu’il a encore en mémoire toutes les injures et atrocités qu’il a fait subir aux militants de l’UDPS et au peuple Kasaïen en général du temps où il était le tout puissant gouverneur du Kasaï Oriental. Et de fois, il qualifie le juge Pierrot d’agent recruté par Mokia. 

Soucieux de rétablir la vérité et barrer la route à une brebis galeuse de l’Union sacrée qui ternit l’image de l’Université de Kinshasa, Facultés des droits ; nous avons une fois de plus décidé de recadrer ce hors-la-loi.

Il sied de rappeler que dans le dossier Maison Mokia, Ngoyi Kasanji n’arrive pas jusque-là à prendre son courage pour dire la vérité à l’opinion. D’aucun se demanderait pourquoi un dossier judiciaire est traité sur le plateau de télévision ou réseaux sociaux alors que le pays dispose de toutes les instances judiciaires compétentes pour y statuer. La réponse est claire: Ngoyi Kasanji a épuisé toutes les voies de recours en justice et n’ayant pas trouvé gain de cause, il a choisi le combat de rue pour y trainer dans la boue, un digne fils du pays, le juge Pierrot Bakenge et son Chef, le président de la République, Félix Tshisekedi. 

Nostalgique de la justice de plus fort du Régime dont il est issu, Ngoyi Kasanji tente simplement ses vieilles recettes de gangstérisme de l’époque Kabila  où il était Gouverneur pour se faire justice.

Pour la petite histoire, en 1996, il y a eu saisie des immeubles de l’ex-Union des Banques Zaïroises, UZB en sigle, laquelle saisie a conduit à la vente publique desdits immeubles. Mokia Mangembo a en, par personne interposée, acheté un, situé sur l’avenue Roi Baudouin dans la commune de la Gombe, ce qui est tout à fait normal.

L’UZB mécontente, est allé en appel. Elle a saisi la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe. Cette dernière a annulé la vente publique de ces immeubles. Mokia mécontent à son tour, va introduite un pourvoi en cassation. Pendant que Mokia attendait la suite de ce dossier de la Cour de Cassation, Ngoyi Kasanji achètera cet immeuble des mains d’un certain Keler alors que son conseil et tous ceux qui connaissaient ce dossier le lui avaient déconseillé. Sa réponse a été claire : Je suis du PPRD, Mokia mourra en prison, fin de citation. 

Et plus tard, la Cour de Cassation a rendu son verdict et a cassé l’arrêt de la Cour d’Appel. Ce qui signifie que la vente publique était redevenue régulière. La question qui se pose à ce niveau est de savoir ce qu’il en reste de ce dossier après l’avis de la Cour de Cassation.  Et pourtant si Ngoyi Kasanji avait bien suivi son cursus académique en droit, il aurait su que la loi dit: « Le Spécial déroge au général ». Le spécial qui est la loi sur la saisie immobilière qui a instauré des exceptions par rapport à la loi foncière de manière générale. En matière de saisie immobilière, il y a une loi qui donne plein pouvoir au Président du TGI de régler tout différend qui surgit au cours d’une vente publique de telle sorte que si l’adjudicataire est en difficulté, le Président du TGI prend toutes les dispositions pour le rétablir dans ses droits, c’est l’ordonnance d’expulsion par exemple qui ne peut pas faire l’objet d’un quelconque appel (voir l’article 21 de l’ordonnance de 1886).

Et parce que Ngoyi Kasanji ne pouvait pas connaître cette crème des cours de droits, vu qu’il a fait ses études par procuration, il a eu à saisir l’actuel premier Président de la Cour de Cassation et même l’Inspectorat contre le Juge Pierrot. Et toutes ces deux voies de recours lui ont réservé une fin de non-recevoir.  Il faut se demander qui est Pierrot Bakenge face à toutes ces hautes autorités judiciaires que Ngoyi Kasanji a eu à saisir pour que la décision prise par le Juge Pierrot reste maintenue si réellement celle-ci n’était pas juste et régulière…

N’ayant plus quoi de sérieux à raconter, Ngoyi Kasanji, toujours fidèle à ses turpitudes, a inventé une fourberie selon laquelle le Juge Pierrot est l’un des magistrats révoqués par Mzee Kabila, chose pourtant fausse et l’opinion peut bien le vérifier. Il a poursuivi dans un tweet que Pierrot Bakenge est l’auteur du déguerpissement de l’Ambassade du Burundi en RDC que le Chef de l’Etat a dénoncé lors d’une interview à Goma. Et là-dessus, la vérité est ce déguerpissement est loin d’être l’œuvre de Pierrot Bakenge, mais plutôt d’un jugement rendu sous RC 114839 en date du 29 juin 2018 par les juges KIMANU, NZUZI et FIKILINI dans une cause opposant un certain Bernard Tshilenge à la République du Burundi et la RDC.

Vous comprendrez clairement que notre  cher député qui n’a plus ses facultés mentales voit le Juge Pierrot même dans ses cauchemars. Comment Pierrot Bakenge peut-il être auteur d’une œuvre réalisée avant son avènement à la tête du TGI Gombe ?

Nous invitons pour la nième fois M. Ngoyi Kasanji à se faire consulter par un psychiatre et  prendre son courage en rendant le diplôme lui décerné de la faculté des droits, car à notre humble avis, ce n’était qu’une erreur de la part des autorités académiques. Le contraire lui serait  suicidaire.

  • Bendélé Ekweya té

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