Marche du 15 septembre 2021 : Les injures de Martin Fayulu qui le discréditent !

Le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 a pété le plomb face au blocage de sa marche organisée ce mercredi 15 septembre 2021 par la police. Le leader de Lamuka a perdu le flegme, bon il n’en a pas d’ailleurs, lorsque les éléments de la police l’ont empêché de marcher et l’ont embarqué pour le raccompagner chez lui à la maison.

D’abord, il s’est attaqué verbalement aux policiers qu’il a qualifiés de « bolole » c’est-à-dire « imbéciles » avant de leur annoncer sa plainte contre eux, comme cela puisse paraître ridicule, à la CPI (Cour pénale internationale). Comme réponse simple du colonel qui dirigeait la police : « Nous ne dépendons pas de la CPI ».

Après être embarqué de force, c’est à la même CPI ajoutée à la Monusco que Martin Fayulu adresse des reproches tout en insultant le président Félix Tshisekedi : « Nous avons tenu de marcher. Nous avons marché. J’ai été brutalisé. La CPI et la MONUSCO doivent voir ça. Ils sont  très tolérants à l’égard de quelqu’un qui n’a pas gagné et qui passe son temps à draguer les jeunes filles. Ils ont peur de quoi ? ».

Ces propos vulgaires de Martin Fayulu teintés d’une dose importante de bassesse l’ont vite diminué même parmi les personnes qui sont opposées au régime Tshisekedi. C’est le cas de  l’ancienne ministre des droits humains et kabiliste, Marie-Ange Mushobekwa, qui n’a pas caché son indignation sur son Twitter.

« Lorsqu’on aspire à la magistrature suprême, on doit se contrôler. Il y a des mots qui tuent et des actes qui enterrent leurs propres auteurs. Insulter son adversaire et chercher à le dénigrer en s’attaquant à sa vie intime, on perd soi – même toute crédibilité. Vivement 2023 », écrit Marie-Ange dégoûtée du comportement de MAFA.

En effet le président de l’Ecidé qui a cristallisé dans sa tête l’idée que le pouvoir lui a été ravi, a développé une aigreur à telle point qu’il commence à confondre même le rôle et les attributions de la CPI lorsqu’il menace les policiers. Et pourtant, il a bien lu les statuts de Rome créant cette cour de justice internationale. Lui qui aspire devenir président de la République, changera-t-il par un coup de baguette magique la composition de la police ou ce sont les mêmes insultés « bolole » qui assureront sa sécurité et celle de personnes et de leurs biens ?

Tout porte à croire que l’aventure de Genval a fait d’une grenouille un bœuf qui ne veut plus se dégonfler devant la vraie réalité. Jean-Pierre Bemba qui lui avait prêté des béquilles de popularité dans la ville de Kinshasa est actuellement allié de Félix Tshisekedi. D’où Fayulu peine-t-il à mobiliser comme autrefois. Seulement, le gouverneur de la ville de Kinshasa a joué son jeu de « Qui perd gagne ». Gentiny Ngobila l’aurait laissé marcher et l’on doute fort qu’il arriverait à l’échangeur de Limite sans s’essouffler. Plus encore, il l’aurait eu du mal à mobiliser car escorté par la police, l’homme a tenté en vain à bord du véhicule qui le ramenait, de saluer les passants et les badauds, mais il y avait pas du répondant. Comme pour dire que le leadership ne s’acquiert pas, on naît avec.

Somme toute, en s’attaquant à la vie privée d’un adversaire politique, Fayulu a fauté complètement, lui qui a aussi des cadavres dans les placards. Mauvais employeur, ses anciens travailleurs partis impayés, le maudissent tous les jours. Son pseudo combat politique qu’il a transformé en haine et méchanceté contre Félix Tshisekedi, écœure même les apolitiques.

  • Bendélé Ekweya té

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