Anarchie à la Caisse nationale de péréquation : Le VPM Daniel Aselo accusé de protéger le DG a.i Dédé Mulossa

Depuis le départ du directeur général, François Rubota, nommé ministre d’Etat du Développement rural, l’harmonie est rouillée à la Caisse nationale de péréquation (CNP). D’une part, les relations de collaboration ne sont pas bonnes entre le DG a.i Dédé Mulossa Kashiama Nkoyi et le DAF Olivier Sabiti Lungele, et d’autre part, un front est ouvert entre le DG a.i et un groupe de travailleurs proches de l’ancien DG François Rubota, écartés de la CNP.

Alors qu’il était question de régulariser la situation des agents ayant déjà presté plus d’une année et six mois et qui ont largement dépassé la période d’essai et ce, conformément au Code du travail et du Règlement d’administration de la CNP, le DG a.i Dédé Mulossa s’est évertué à remplacer tous ceux qui ont travaillé avec François Rubota par ses propres pions comme l’indique l’extrait ci-dessous en capture de sa lettre envoyée unilatéralement  le 16 juin 2021 au Directeur-chef de service de la Direction de la paie du ministère du Budget, sans l’aval du Conseil d’administration.

Si comme cela ne suffisait pas, Dédé Mulossa a glissé sur cette liste le nom de son fils, Gauthier Mulossa, qui ne remplace personne mais devient une nouvelle unité passée pour son assistant principal. Ce qui fait qu’au lieu de huit agents statutairement reconnus au DG, lui en a neuf.  Cette entorse a été condamnée par le DAF et le PCA qui ont exigé le retrait de l’agent fils du DG a.i de la liste. Pour eux, non seulement que le recrutement de Gauthier Mulossa est  administrativement frauduleux, mais ce dernier qui touche le salaire, ne mets même pas ses pieds au bureau du travail. Cadeau de papa à son fils ?

Aussi, avec le recrutement par lui fait, le DG a.i s’octroie trois assistants au lieu d’un seul, deux chauffeurs en lieu et place d’un seul et quatre agents de sécurité au lieu de deux. Les agents écartés de leur côté menacent de porter plainte pour licenciement abusif, recrutement frauduleux et la non régularisation de leur situation. Un procès qui risque de désargenter inutilement le Trésor public.

Cependant, entre le DG a.i et le DAF, rien ne va. Et effet, rapporte-on à Scooprdc.net, depuis octobre 2020 que Dédé Mulossa assume l’intérim, il n’a tenu aucune réunion de la Direction générale. Par contre, il a jugé bon de dépouiller le DAF de ses prérogatives, en désignant par sa lettre du 7 septembre dernier adressée au Directeur-chef de service de la Direction de la paie du ministère du Budget, son parsec et sa chargée de missions comme des personnes chargées de maintenir le contact avec ce service du Budget et celui de la Trésorerie et de l’ordonnancement.

Décision qui n’est pas administrativement conforme,  étant donné la charge financière de la CNP revient au DAF nommé sur la même ordonnance présidentielle que le DG et DGA. Cette attitude de conflictualité avait été bien avant décriée par la PCA appelant le DG a.i et le DAF à bien collaborer.

Dans cette cohabitation malsaine à la Caisse nationale de péréquation, ce que l’on reproche au VPM de l’intérieur Daniel Aselo de qui elle dépend et qui n’a six mois des fonctions, c’est son parti pris en faveur du DG a.i et son forcing opéré auprès de ministre d’Etat au Budget pour soutenir une mauvaise procédure enclenchée par le DG a.i. En effet, dans sa lettre du 05 août 2021, Daniel Aselo exigeait la mise à disposition des fonds en faveur de la CNP  et le blocage des rémunérations du mois de juillet 2021 de son personnel.

«…Je voudrais en outre vous demander d’instruire la Direction de la paie et celle de la Trésorerie et ordonnancement de lever la mesure du blocage de la paie du mois de juillet des membres du Conseil d’administration, de la Direction générale et du personnel de cette institution. Car l’initiative de contestation de la composition du secrétariat du Directeur général me paraît, à l’évidence, pas être conforme à la procédure en la matière», peut-on lire dans cette correspondance de Daniel Aselo à Aimé Boji, en promettant même des sanctions disciplinaires.

Pas cette prise de position tranchée en faveur du DG qui, outre les 9 agents déclarés, garde son quota de 6 lorsque il était adjoint et écarte de la gestion de la structure le DAF pour le remplacer par son parsec et sa charge de missions, ouvre la voie à un détournement du fait que la liste déclarée au Budget est de 13 agents alors qu’en réalité c’est 9 qui touchent les salaires, y compris le frauduleux Gauthier Mulossa. Il est visible que le VPM Daniel Aselo soit induit en erreur par ses collaborateurs qui sont, confie-t-on à Scooprdc.net, dans le deal avec le DG a.i et tirent des dividendes dans ces combines. A Daniel Aselo d’ouvrir l’œil et le bon, c’est son honneur qui va être souillé et non celui de ses collaborateurs dans ce dossier CNP qui sent mauvais.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une