Sanction sur les élèves du collège Saint Georges auteurs de la sextape : Tony Mwaba fait marche arrière !

Après le tollé enregistré juste après l’annonce, mardi 7 septembre 2021, de la décision du comité élargi de discipline du collège Saint Georges, d’exclure les élèves coupables d’atteinte à la moralité et bonnes mœurs dont la sextape est virale dans les réseaux sociaux, de cette école catholique mais aussi de l’interdiction de leur réinscription dans aucune école se trouvant en RDC, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, rétropédale proprement ce mercredi 8 septembre. Le patron de l’enseignement nie avoir pris cette décision, pourtant il était présent quand la lecture de celle-ci était faite par les responsables du collège Saint Georges.  

En effet, à travers de l’article «Sextape des élèves de Saint Georges : Renvoi et interdiction à l’éducation, une sanction épidermique et disproportionnelle» de Scooprdc.net, les experts du domaine éducatif ont fustigé le fait que le ministre de l’EPST ait avalisé l’exclusion de ces élèves coupables, de surcroît adolescents,  du système éducatif congolais, les privant ainsi de la scolarité le reste de leur vie. 

Après la clameur publique qui s’en est suivie, le ministre par le canal de sa communication est revenu sur son intention qui était réellement d’exclure définitivement du système éducatif ces adolescents « pornographes ».

«Les élèves sont exclus du système des écoles conventionnées catholiques, c’est la précision que j’ai eue ce matin du préfet du collège Saint Georges», a fait savoir le Ministre de l’EPST avant de préciser qu’«Ils ne sont pas exclus du système scolaire congolais» dans un tweet repris par Rachel Kitsita, la chargée de communication de Tony Mwaba Kazadi.

Pas matière à en rougir monsieur le Ministre, vous avez pris la bonne décision. Seulement, que les associations qui s’occupent des droits de femmes et de la jeune fille prennent la relève, car au-delà de toute la bêtise regrettable, les filles sur vidéo semblent avoir été piégées par leurs partenaires. L’opprobre qu’elles subissent déjà peut amener à un drame.

  • Bendélé Ekweya té

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