Attaques contre le juge Pierrot Bakenge : Ngoyi Kasanji, ennemi de l’Etat de droit voulu par Félix Tshisekedi, au sein de l’Union Sacrée (Tribune de John Kombe Nyami)

Le Président F. Tshisekedi, au lendemain de son accession à la magistrature suprême, a tenu à matérialiser la vision de Feu son père d’heureuse mémoire, le Dr. Étienne Tshisekedi wa Mulumba ; laquelle vision était celle de faire du Congo démocratique, un véritable  État de droit où règne la vraie justice pour tous.

Pour y parvenir, F. Tshisekedi a fait de la magistrature son fusil d’épaule. Il a dès les premières heures de son mandat, veillé à ce que la magistrature ou l’appareil judiciaire de son pays soit tenu par des hommes et femmes intègres qui puissent l’accompagner dans cette lutte car, ayant hérité d’un pays fortement bâti sur des antivaleurs et où la justice n’était que pour les plus forts.

C’est ainsi qu’en juillet 2020, il va procéder à la nouvelle mise en place dans cet appareil judiciaire.

Étant un homme très averti et bien informé, F. Tshisekedi a tenu à placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Et dans le cadre de cette nouvelle mise en place, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe a eu la chance de se voir désormais diriger par un homme d’exception, un battant que tout le monde a d’ailleurs surnommé «Coach», en la personne de Pierrot Bakenge Mvita.

Dès son entrée en fonction, Pierrot Bakenge a tenu à redorer l’image ternie de cette institution judiciaire en remettant la pendule à l’heure. Ses réalisations à ce jour ne sont plus à démontrer, car elles sont légion que tout le monde en parle. A titre illustratif, je cite certains exemples tels que :

  1. La conduite du procès dit de 100 jours ; lequel procès qu’il a eu à conduire de mains de maître, avant même qu’il soit promu président du TGI Gombe. Tout le monde se souviendra que le Juge Pierrot Bakenge Mvita a hérité d’un procès aux souvenirs de triste mémoire avec le décès suspect de son prédécesseur,  Feu Raphaël YANYI d’heureuse mémoire.

Pour succéder à Feu R. Yanyi, la chose n’a pas été facile du fait que la peur avait envahi le corps magistral. Mais, comme le dit son nom «Mvita», «Guerre» ou «combat» en tshiluba, Pierrot Bakenge a pris son courage en acceptant la présidence de ce procès de tous les dangers. Et soulignons que lors dudit procès et même après, le Juge Pierrot a fait et continue à faire l’objet des menaces de mort de la part  de ceux qui n’ont pas voulu que justice soit faite.

Vous vous rappellerez  qu’à la veille du verdict de ce procès, des oiseaux de mauvaise augure qui, après avoir compris que Pierrot Bakenga n’était ni corruptible, ni flexible,  ont monté une cabale au niveau de la Haute cour pour lui arracher ce dossier et plaire à leurs maîtres qu’au peuple congolais assoiffé de justice. Là encore, Pierrot Bakenge est resté serein et strict. Il a mis sa vie en danger en réservant un fait de non recevoir à cette aventure de mauvais goût. 24 heures après, il a rendu son verdict à la grande satisfaction de tout un peuple.

2. Dans le dossier Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle, qui a opposé Albert Yuma, Président sortant et proche de Joseph Kabila, à Kasembo, candidat à ce poste ; là encore Pierrot Bakenge a fait parler de lui. Malgré le verdict du Conseil donnant raison à Kasembo, le TGI Gombe dirigé par Pierrot Bakenge a, à son tour dit le droit. Et ce, malgré toutes les influences de part et d’autre. Laquelle décision judiciaire a surpris plus d’un, même au niveau international ; un signal fort que la RDC a lancé à tous ceux qui doutaient encore de l’avènement d’un véritable État de droit au Congo de F. Tshisekedi.

Vu que la justice RD Congolaise a commencé à déployer ses ailes, les vautours habitués à la corruption, au tribalisme, favoritisme, etc.  se sont vu en danger. Désormais ils ne dorment plus tranquillement et chaque jour qui passe, ils méditent sur des stratégies à prendre pour anéantir cette vision de F. Tshisekedi.

Étant donné que dans l’oraison funèbre fait à l’honneur de Feu Yanyi, Pierrot Bakenge avait publiquement dit, je cite: «Cher Raphaël, sache que ta mort est celle de la République des intouchables». Ce discours n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. Ils ont bien saisi le message.

Dès lors, Pierrot BAKENGE  est devenu une bête noire à abattre. Plusieurs des vautours ont adhéré à l’Union Sacrée mise sur pied par le Chef de l’Etat pour le salut et la cohésion nationale. Malgré cette adhésion  à l’USN, certains d’entre eux ont gardé leur nature de loup en peau d’agneau. Ils ont pris l’USN pour refuge pour se soustraire des poursuites judiciaires ; ce qui au contraire était la pensée de l’initiateur, le Chef de l’Etat. Désormais, ils combattent cette Union de l’intérieur.

Le cas de celui qu’on appelle honorable Ngoyi Kasanji en est le plus pattant. Ce dernier, avec une mémoire courte, oubliant son régime téméraire instauré au Kasaï Oriental où il a été Tout Puissant Gouverneur pendant plus d’une décennie, passe aujourd’hui pour donneur de leçon et refuse de s’incliner devant des décisions judiciaires rendues régulièrement. Il a tellement la nostalgie du régime dont il a fait partie où la justice n’était que pour les plus forts dont lui-même.

Il s’evertu à longueur des journées, à travers les différents médias de Kinshasa à insulter, dénigrer, humilier le Juge Pierrot Bakenge qui n’a fait que son travail dans l’affaire maison Mokia Mandembo.

Comme de coutume, quand on se sent lésé dans une affaire en justice, on va en appel. Mais ce qui s’observe chez notre cher député Ngoyi Kasanji s’apparente à un règlement de copropriété ou  simplement un acharnement.

Ngoyi Kasanji a même oublié que lui-même a dit dans un média de la place que la sommation pour déguerpir lui avait été signifiée depuis mai 2018, alors que Pierrot Bakenge n’était pas encore Président du TGI Gombe et Félix Tshisekedi pas encore président de la République. Il a sans gêne dit tout haut que Pierrot Bakenge n’était pas digne d’être magistrat, l’assimilant aux magistrats révoqués par Feu Mzee Kabila, mais pourtant reconduits par son ancien patron. Par cet acte, Ngoyi Kasanji veut dire à l’opinion que Félix Tshisekedi, président de la République, en nommant Pierrot Bakenge à ce poste, n’a pas bien réfléchi ! Son discours concorde avec celui entendu il y a peu de l’ancienne première dame qui a parlé de justice sélective.

Outre ses discours visant à ternir l’image de ce vaillant Juge et digne fils du pays, le député Ngoyi Kasanji a oublié de dire à l’opinion qu’il a tenté en vain de corrompre le Juge Pierrot Bakenge. Et récemment, il a même recouru à un lobbying tribal pour que celui-ci fasse pression à la hiérarchie du juge Pierrot afin qu’il annule sa décision comme si Pierrot Bakenge n’était que le Juge des Baluba ou  que Félix Tshisekedi n’était que le président pour les Kasaïens. Ceci prouve à suffisance que Ngoyi Kasanji, en adhérant à l’USN n’a pas compris la pensée du Fils de Étienne Tshisekedi wa Mulumba.

Nous exhortons à cette occasion le député Ngoyi Kasanji qui, du reste s’expose aux poursuites judiciaires pour outrage à magistrat, à revenir à la raison et bien intérioriser la pensée du Chef de l’Etat qui a créé l’Union sacrée. Et au Chef de l’Etat d’ouvrir l’œil et le bon car c’est désormais clair que l’Union sacrée est infiltrée par des brebis galeuses qui la combattent de l’intérieur.

  • Bendélé Ekweya té

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