Pas vraiment surprenant ce qui arrive à Danny Banza, ambassadeur itinérant du chef de l’État Félix Tshisekedi. Plus on monte en dignité, plus on s’attire des ennemis. Le fait que ce Katangais soit à côté du président de la République, donne politiquement des insomnies surtout à ses frères de l’espace katangais. C’est là la raison de la compagne de diabolisation menée contre lui. Une campagne monstre, frontale, affligeante et désobligeante qui a pris de l’ampleur dans les réseaux sociaux…
En effet, pour le crucifier à la manière du Christ, tous les péchés d’Israël, pardon du Katanga lui sont collés au dos. Des graves accusations sont portées contre lui sans que les preuves soient fournies. C’est notamment la mort du Patriarche Gabriel Kyungu décédé à 83 ans, donc une personne du troisième âge, dont ses détracteurs veulent maladroitement lui faire porter le chapeau en racontant des salades.
Il s’agit de la stratégie politique et de la haine tribale qui semble prendre racine dans certaines officines katangaises, qui vont jusqu’à lui denier l’identité katangaise en lui attribuant celle kasaienne. Rien de plus faux car l’on sait qu’il est originaire du Haut-Lomami, précisément de Kabundo Dianda. Cette incise n’est pas politiquement anodine dans la bataille de positionnement pour 2023.
Il est connu que le chef de l’Etat avait un interlocuteur de taille au grand Katanga en la personne de Gabriel kyungu wa Kumwanza. Sa mort crée un vide et laisse aussi un espace où des ambitions se construisent et se précisent. Avec son parcours exemplaire aux côtés du chef de l’Etat et son courage politique manifesté depuis longtemps pour le triomphe des idéaux, Dany Banza dérange du fait qu’il est pressenti comme la personne héritière devant continuer l’œuvre de baba et jouer le rôle de pont entre les différentes forces politique. Alors que peut-être lui-même n’y pense même pas, mais ceux qui ont la haine vrillée dans leur « sorcellerie » ont vite fait de voir les choses et de construire un agenda de diabolisation pour empêcher une telle chose advenir.
Avec une telle campagne, ils espèrent empêcher Félix-Antoine Tshisekedi de déployer une politique électorale victorieuse au Katanga et surtout d’alimenter des foyers de tensions entre les communautés vivant au Katanga. Dossier à suivre.
