Par Cédrick Moma.
Plusieurs acteurs du secteur de l’éducation, y compris les différentes organisations œuvrant dans ledit secteur, ont assisté à la cérémonie consacrée au lancement officiel du programme pluriannuel de résilience au Tanganyika. Cet événement s’est déroulé mercredi 25 août dernier dans la salle du supermarché Blessing Tower de la ville de Kalemie, sous la direction du ministre provincial de l’intérieur, Kamona Yumba Dieudonné, représentant personnel du Gouverneur de province intérimaire en mission officielle à Kinshasa.
Ce projet de grande importance, à en croire le directeur provincial de la Division de l’EPST Tanganyika I, Bernard Mayala Matsanga, a été motivé par des destructions de plus de 600 écoles sur l’ensemble de la province du Tanganyika à la suite des conflits intercommunautaires et même des catastrophes naturelles. Cette situation, a-t-il martelé, a conduit au décrochage scolaire de plusieurs enfants au Tanganyika.
Pour Chantal Kapinga Nzeba, responsable de l’éducation au sein de l’UNICEF/Kalemie, ce programme vise tout d’abord à améliorer l’accès des enfants à l’école à travers les constructions des salles des classes touchées par les catastrophes naturelles et les conflits intercommunautaires. Des aspects notamment l’accès, la rétention, la qualité et les conditions d’apprentissage des filles et garçons en âge scolaire, sont pris en charge par ce programme, a-t-elle précisé.
Ayant lancé officiellement ce programme au Tanganyika, le ministre provincial de l’intérieur, Kamona Yumba Dieudonné, considère celui-ci comme une solution aux différents problèmes que connaît le secteur de l’éducation dans cette province et promet l’implication de son gouvernement pour son succès.
Ce programme est exécuté dans 3 provinces du pays notamment Ituri, Kasaï central et Tanganyika. Dans cette dernière province, il sera donc implémenté dans toutes les deux divisions provinciales de l’EPST. Dans sa première phase, il est financé pour une période de 36 mois par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, UNICEF. 150 salles des classes du primaire, 20 du secondaire et 18 centres de rattrapage devront être construits au Tanganyika dans le cadre de relever le défi sur le plan éducationnel.