L’acte posé sur le président de l’Assemblée provinciale du Kongo central, Jean-Claude Vuemba, par les agents de la Direction Générale de Migrations (DGM) et de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) ce mercredi 25 août à l’aéroport international de N’djili, relève-t-il de leur propre zèle ou de celui de leurs hiérarchies respectives ? La question mérite bien d’être posée au regard de la suite qu’a connue l’histoire. Cette autorité de l’une des institutions politiques du Kongo central s’est vu avec sa délégation en partance pour Lubumbashi, débarqué puis rembarqué dans l’avion.
En effet, arrivés à 6h00 à l’aéroport pour les formalités d’un vol prévu à 8h30, «Mbuta Mashakado» et sa suite ont embarqué dans A 330 de la CAA. Pendant que l’hôtesse s’apprêtait à fermer la portière, surgissent 9 agents de la DGM et 5 de l’ANR. Le pilote annonce que monsieur Jean-Claude Vuemba est prié de se présenter à la cabine. Et lorsqu’il se présente, un agent de la DGM lui intime l’ordre de descendre de l’avion parce que, lui dit-il, il n’avait pas l’autorisation du ministère de l’intérieur selon la nouvelle réglementation.
Une grande discussion est engagée devant les passagers. Mais pour ne pas créer un scandale, Jean-Claude Vuemba dit Mbuta Mashakado sort de l’avion avec sa délégation. Pendant qu’ils attendaient que leurs bagages soient descendus, c’est à ce moment-là que viendra le commandant adjoint de la DGM/AERO pour s’excuser et lui souhaiter bon voyage. Mais au moins trente minutes s’étaient écoulées. N’eût été le problème technique qu’a connu l’avion et qui a retardé son décollage, JC Vuemba aurait raté son vol. Scène vécue par un reporter de Scooprdc.net qui était à bord de cet avion. Les passagers estomaqués ne se sont pas empêcher de s’apitoyer sur cet amateurisme des services de sécurité au niveau de l’aéroport.