Lutter contre la dépendance alimentaire en RDC, c’est le pari que s’est fixé le ministre d’Etat du développement rural, François Rubota. Et grâce à cette détermination, bientôt la ville de Kinshasa va diminuer ou ne va plus importer du riz.
Avec la relance du projet de développement de la riziculture de Masina, la population kinoise attend dans les prochains jours cet aliment produit localement. Ce qui fait que dans le souci de s’assurer de la bonne évolution et exécution de ce projet, François Rubota Masumbuko a effectué ce samedi 21 juillet une visite d’inspection des travaux de maîtrise des eaux dans les périmètres rizicoles par l’érection des digues de canalisation d’eau.
«Dans peu de jours, on ne parlera plus d’importation de riz à Kinshasa. Ça fera deux mois que je suis derrière ce projet et je suis très satisfait de l’évolution des travaux. Je le serais donc davantage quand on arrivera à son aboutissement. Mais entre temps je dois déjà dire que dans très bientôt le gouvernement va déverser dans le marché kinois et même dans quelques provinces voisines de la capitale, plus 6 mille tonnes de riz, pas n’importe quel riz, ça sera du riz de qualité», a déclaré François Rubota à la fin de sa visite d’inspection où il s’était fait accompagner de son collègue du ministère de l’agriculture, Désire Nzinga Bilihanzi et du Directeur général du Bureau central de la coordination (BCCO), Gaspard Kabongo.
Localisé au Pool Malebo, sur une superficie de 6000 hectares, le projet de développement de la riziculture de Masina financé par le gouvernement congolais et la Banque africaine de développement (BAD), vise notamment la production annuelle de 6000 tonnes de riz.
Il faut noter la lutte contre la dépendance alimentaire est le cheval de bataille du gouvernement Sama Lukonde par la production locale. Le président Félix Tshisekedi trouve inconcevable qu’un pays qui a au moins 80 millions de terre arable, puisse importer tout : semoule, huile végétale, riz, sucre, etc. Il a obligé le premier des warriors de renverser la tendance.