Vice-primature des affaires étrangères : La vérité du direcaba Bernard Mpetshi sur son altercation avec le vice-ministre Samy Adubango

L’affaire d’une présumée agression du vice-ministre par le directeur de cabinet adjoint à la vice-primature des affaires étrangères,  a fait le choux gras de la presse y compris Scooprdc.net, en milieu de cette semaine. Le média ligne a même titré : «Scandale à la vice-primature des affaires étrangères : Le direcaba agresse le vice-ministre !». Article qui n’a pas laissé indifférent directeur de cabinet adjoint incriminé.

D’après les proches de ce dernier qui ont contacté Scooprdc.net, le vice-ministre se victimise alors que c’est lui qui a crée le scandale par son ignorance de la composition d’un cabinet ministériel et par sa discourtoisie envers le direcaba. En effet, rapporte-t-on au média en ligne, sur injonction de Christophe Lutundula, vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, le directeur de cabinet adjoint, Bernard Mpetshi devait établir une liste des membres du cabinet à transmettre au ministère du Budget en vue de l’harmonisation de leurs salaires. S’étant exécuté, le direcaba enverra cette liste au vice-ministre pour l’ajout des noms de ses collaborateurs d’appoint dont le nombre et les postes lui reviennent de droit selon le décret Décret n° 07/01 du 26 mai 2007 portant organisation et fonctionnement des Cabinets ministériels signé par le Premier Ministre Antoine Gizenga. 

Les dispositions de l’article 3 de ce décret stipulent qu’«il n’existe qu’un seul cabinet au niveau de chaque ministère dont les membres sont nommés par les Ministres d’Etat et les Ministres après consultation des Vice-Ministres. Le Ministre d’Etat ou le Ministre prend l’Arrêté portant nomination des membres de Cabinet». Et d’après les injonctions de Lutundula à Mpetshi, Adubango devait présenter 9 personnes. Mais ce dernier a formulé la demande d’avoir ses propres conseillers par lui nommés alors qu’il n’a droit qu’au personnel d’appoint et que tous les membres du cabinet ne doivent être nommés que par le titulaire. Ce à quoi le directeur du cabinet adjoint s’est opposé.

Frustré par ce rejet de sa demande, Samy Adubango convoquera le directeur de cabinet et son adjoint dans son bureau pour leur exprimer son mécontentement et sa désapprobation de n’avoir que 9 membres sur 60 qui composent le cabinet. Il a du coup incriminé ces deux responsables administratifs du cabinet d’induire son titulaire en erreur et d’être à la base de toutes les décisions en sa défaveur.

C’est lorsque le direcaba Bernard Mpetshi tente de conseiller à Samy Adubango de se concerter avec son titulaire Christophe Lutundula en vue de toute harmonisation que le vice-ministre Samy Adubango  tonne sur lui, l’obligeant de quitter son bureau. Selon les proches de Bernard Mpetshi, c’est la troisième fois que Samy Adubango pose cet acte sur le directeur de cabinet adjoint. Ce dernier n’a pas digéré cette fois-ci les remontrances du vice-ministre, lui signifiant qu’il était un responsable avec une longue carrière politique, député honoraire, conseiller dans plusieurs cabinets ministériels et enseignant d’universités. En tant que tel, il ne pouvait nullement tolérer qu’il soit engueulé comme un enfant.

Langage que le vice-ministre n’a pas aussi supporté. Il l’aurait, toujours selon les proches du direcaba, chassé, obligeant même son garde du corps à le foutre dehors. N’eut été l’interposition du directeur de cabinet, il y aurait eu véritablement un scandale.

Les proches du direcaba Bernard Mpetshi reproche au vice-ministre Samy Adubango la non maîtrise du décret portant organisation et fonctionnement du cabinet ministériel, notamment en ce qui concerne sa composition et la nomination de ses membres qui  relèvent des prérogatives que du ministre titulaire, mais aussi sur la limite de ses compétences. C’était à lui de voir avec son titulaire sur ses revendications que de s’acharner sur les pauvres direcab et direcaba, soutiennent les proches de Bernard Mpetshi qui estiment que le scandale tant décrié est l’œuvre du vice-ministre qui se victimise malheureusement alors que c’est lui qui a perdu le flegme en broyant même du noir dans ses fonctions.

  • Bendélé Ekweya té

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