Un groupe de forces spéciales américaines est arrivé le vendredi 13 août dernier dans la soirée à Kinshasa, officiellement pour appuyer les forces armées de la RDC dans la traque des forces négatives et groupes terroristes qui pullulent dans l’Est de la RDC depuis plus de 20 ans. L’arrivée des militaires Yankees intervient peu de jour après que l’état-major de l’armée congolaise a annoncé l’arrivée aussi d’un contingent Kenyan pour les mêmes raisons.
Cet exploit est à mettre à l’actif de la diplomatie du président Félix Tshisekedi qui avait eu des discussions à ce sujet avec son homologue Kenyan, Uhuru Kenyatta, mais aussi avec quelques sénateurs influents des USA lors de son passage à Washington DC, en 2019, manifestant sa volonté et sa détermination d’en finir avec les groupes armés dans l’Est de son pays.
Et il faut dire que c’est pour la première fois malgré les lamentations des Congolais, que les Américains viennent en RDC pour être sur le terrain de combats. Même dans la Mission des Nations unies (MONUSCO) où ils sont une poignée, ils n’ont jamais été à l’Est comme les Népalais, les Bengalis ou encore les Uruguayens pour combattre les forces négatives que endeuillent la partie du pays depuis plus de 20 ans.
Cette présence américaine pourra désillusionner la mission des Nations unies au Congo (MONUSCO) avec ses vingt mille hommes et autant d’équipements mais incapables de pacifier l’Est de la RDC. Car, la MONUSCO avec ses équipements, dit-on, entend tout, voit tout et connaît tout, mais son action est inefficace. Non sans raison, sous le contrôle des forces de la MONUSCO, l’Est de la RDC continue d’être pillé.
La venue des militaires américains est salué par l’ancien ministre des droits humains, André Lite Asebea. Dans un communiqué publié ce samedi 14 août 2021, le député national démissionnaire de Watsa, dit prendre acte de l’envoi, en République démocratique du Congo, d’une équipe de ses forces d’opérations spéciales par le Gouvernement américain, en appui à la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme qui sévit dans la partie orientale de son pays.
«Mieux vaut tard que jamais, devrions-nous dire en nous appropriant cet adage bien connu. Car, alors que, par le passé, de nombreuses missions internationales destinées à venir à bout de cette gangrène mondiale avaient vu le jour sous l’égide de la communauté internationale, la situation dans l’Est de la RDC n’avait que fort peu ému les nations civilisées jusqu’à l’occurrence de cette initiative américaine, qui s’avère être, de ce point de vue, une avancée significative que nous saluons à juste titre», peut-on lire dans le communiqué d’André Lite.
Et d’ajouter : «C’est le lieu d’inviter d’autres nations qui ont fait leurs preuves dans cette lutte, à emboîter le pas au gouvernement américain et se joindre au peuple congolais, à travers ses institutions et forces de défense et de sécurité, pour nous aider à enrayer ce fléau, qui n’aura que trop causé de victimes, particulièrement parmi la population civile. Avec foi en Dieu, la RDC sera restaurée…»
