Un peu à la manière du pasteur Ekofo, le 17 janvier 2018 à la cathédrale du centenaire protestant, le cardinal Fridolin Ambongo n’a pas raté les dirigeants RD Congolais le lundi 20 juillet sur l’esplanade du Palais du peuple, lors de la messe de suffrage marquant le deuxième jour des obsèques du cardinal et archevêque émérite de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya. Ils les a appelés à s’occuper un peu plus de la population au lieu de s’enrichir au détriment de cette dernière.
Peu avant le décès du Cardinal Monsengwo, l’archevêque de Kinshasa avait tenu le même discours virulent et tranchant vis-à-vis de ceux qui s’autoproclament notables de la Mongala, lors du sacre de Monseigneur Joseph-Bernard Likolo à Lisala. Demandant à ces derniers d’arrêter avec leur égoïsme et méchanceté pour s’occuper du développement de la province, Mgr Fridolin Ambongo avait pris toute cette délégation au dépourvu la contraignant de suivre la messe tête baissée, car tous couverts de honte, surtout que quelques-uns d’entre eux étaient publiquement sifflés et désavoués.
Mais cet épisode n’a pas suffi, car en effet, profitant de l’homélie solennelle des obsèques de feu Cardinal Monsengwo son prédécesseur, Ambongo s’est déchargé sur le parterre de la « Cursus honorum » ayant remplie l’esplanade du Palais du peuple pour des hommages à Mgr Laurent Monsengwo.
Lorsque le Cardinal Fridolin Ambongo demande à ce que pour rendre hommage à Mgr Laurent Monsengwo, c’est de réaliser son souhait que fut le bien-être et le bonheur du Congolais, au lieu qu’une minorité d’individus s’accapare de toutes les richesses du pays au détriment de la grande majorité de la population. Quel péché aurait commis l’archevêque de Kinshasa pour mériter des insultes provenant d’une certaine catégorie de Congolais bien identifiés de la «Talibanie» ?
Ce qu’avait dit le Dr. Ekofo le 17 janvier 2018, applaudi par l’UDPS et toute l’opposition à l’époque, c’est ce qu’a dit Mgr Fridolin Ambongo ce 20 juillet 2021 pendant que les applaudisseurs d’hier sont aujourd’hui au pouvoir. Les «talibans» devront comprendre que le Congo ne commence pas avec eux, qu’ils mettent de l’eau dans leur vin et laissent les autorités suivre le conseil du pasteur Ambongo. Aussi, à eux de retenir qu’aucun combat engagé contre l’Eglise catholique n’a jamais était en sa défaveur. Qu’ils lisent bien l’histoire de l’Europe apprise en deuxième année secondaire.