Avant de boucler leur mission effectuée au site de Yangambi où se trouvent l’Institut facultaire agronomique (IFA) et l’Institut national d’études et de recherches agronomiques (INERA), les ministres José Mpanda Kabangu de la Recherche scientifique et innovation technologique, Muhindo Nzangi de l’Enseignement supérieur et universitaire et M’zinga Birihanze de l’Agriculture, se sont rendus, samedi 17 juillet 2021, dans un champ de cacao situé dans le territoire de Banalia, précisément dans le village de Libuku, à 50Kms de la ville de Kisangani. C’est une initiative des agriculteurs locaux regroupés dans une coopérative.
Il s’agit d’un champ de 400 hectares dont la production est de 20 tonnes par saison (2 fois par an). Cette production est vendue sur place à la succursale de Esco Kivu, une société d’achat du cacao basée à Goma et qui fabrique du chocolat dans ce chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
A travers cette visite, les ministres du gouvernement Sama Lukonde se sont imprégnés de la potentialité économique du cacao congolais dont les semences viennent généralement de l’INERA et IFA Yangambi. Ils ont eu droit aux explications des responsables de cette coopérative sur comment semer le cacao ? Quelle sorte de terre le cultiver ? La qualité du cacao et les différentes difficultés rencontrées pour commercialiser ce produit…
Les warriors de Sama Lukunde qui se sont rendus compte des conditions de travail des agriculteurs locaux et ont exploré les différentes potentialités agricoles dans la province de la Tshopo, rentrent à Kinshasa avec la détermination de convaincre le chef du gouvernement pour la relance effective de l’INERA et l’IFA et l’amélioration des conditions de leurs étudiants et chercheurs de façon à permettre ces derniers à booster la production de semences améliorées de toutes sortes à fournir aux agriculteurs. Ceci permettra enfin de relancer l’agriculture et concrétiser ainsi la vision du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui souhaite la revanche de sol sur le sous-sol. En effet, c’est en relançant l’agriculture et en aménageant les routes de desserte agricole que le gouvernement parviendra à ce que le RDC sorte de la dépendance des importations de produits alimentaires dont elle est tributaire à 80%.