En mission dans la Tshopo depuis jeudi 15 juillet dernier pour la relance de l’INERA Yangambi, le ministre de la Recherche et innovation technologique, José Mpanda Kabangu, a fait d’une pierre deux coups pour réconforter d’autres centres de recherche sous sa tutelle. Il a successivement visité, ce samedi 17 juillet l’Institut géographique du Congo (IGC/station de Kisangani) et le Centre de recherche des langues et cultures africaines (CRLCA).
A l’IGC, José Mpanda a reçu un mémo du chef de centre, qui l’a fait visiter le terrain spolié par les privés et qui y ont construit des dépôts et garage. Comme pour d’autres patrimoines des centres menacés à Kinshasa et dont il se bat pour leur protection, José Mpanda a promis de s’investir pour obtenir des autorités de la Tshopo le déguerpissement des occupants illégaux de ce terrain afin que l’IGC retrouve l’entièreté de celui-ci.
Au Centre de recherche des langues et cultures africaines, le ministre de la RSIT a également visité les installations qui abritent ledit centre et s’est entretenu avec le comité de gestion et quelques agents qui lui ont posé un certain nombre des problèmes liés tous aux difficultés du bon fonctionnement de leur structure et à l’amélioration de leurs conditions sociales. C’est notamment les frais de fonctionnement non disponibles depuis plus de 27 ans ; le réajustement du barème salarial selon les grades ; la prise en charge sanitaire ; la construction d’un cadre de travail digne de ce centre ; la mise à jour de leur bibliothèque qui n’a presque pas de livres.
Le ministre Mpanda leur a fait la promesse de s’impliquer personnellement pour le réajustement du barème salarial et utilisation de la ligne de crédit dans le plan d’engagement budgétaire (PEB) mis à la disposition du centre par l’Etat congolais à travers le ministère du budget.
Il faut reconnaître que depuis près de deux ans qu’il est à la tête du ministère de la Recherche scientifique, José Mpanda se bat malgré la faible quotité (0,59%) accordée à son secteur dans la budget national, pour la viabilité de tous les centres de recherche sous sa tutelle. D’où son plaidoyer auprès des autorités budgétaires que sont les députés nationaux, pour l’augmentation du budget alloué à la recherche scientifique en 2022 au-delà de 1% comme l’exigent l’UNESCO et la SADC, condition pour recevoir l’accompagnement financier de ces organisations, la première des Nations unies et la seconde, régionale.