Magouilles financières dénichées à la Direction de presse présidentielle : Abraham Luakabuanga réagit et refuse d’être sali !

L’article de Scooprdc.net paru ce vendredi 16 juillet dénonçant les magouilles financières qu’aurait orchestrées Abraham Luakabuanga, ancien directeur du département Presse présidentielle et son staff dirigeant,  et dénoncées par les agents dudit département, a vite suscité la réaction de ce dernier qui a écrit à Scooprdc.net. Ci-dessous sa mise au point intégralement reprise par le média en ligne :   

Selon un article de Scoop.net paru il y a de cela 24 heures, mes anciens collaborateurs directs à savoir Paul Diakiesse, Giscard Kusema et moi, sommes taxés de magouilleurs des primes des agents de la Presse présidentielle durant mon mandat qui a couru du 06 mars 2019 au 05 mars 2021.

Je tiens ici à préciser que les frais de fonctionnement du service de la Presse Présidentielle s’élevaient jusqu’à mon départ à 16 millions de FC par mois (NDLR : ± 8 mille dollars américains, au taux actuel de 2 mille FC pour 1 USD) et durant mon mandat, seuls 11 mois m’ont été remis (NDLR : soit ± 88 mille USD). Ainsi donc, le service de la Presse Présidentielle a reçu en 2019, 6 mois de frais de fonctionnement, 4 en 2020 et 1 en 2021! 

Devait-on partager les frais de fonctionnement aux agents qui percevaient déjà un salaire ? Non. Car cet argent était essentiellement destiné aux achats de petits matériels, aux achats de consommables de bureautique, à l’entretien des véhicules, à l’impression des magazines et autres journaux réalisés par le service, sans omettre la connexion Internet. Les primes quant à elles, n’étaient payées qu’après un travail effectué en dehors des heures légales et selon l’appréciation du Directeur de Cabinet. D’où dès lors viendraient ces gros montants détournés selon l’auteur de ce pamphlet?

Enfin, pour clore ce volet des frais de fonctionnement, je viens d’apprendre après vérification auprès de plusieurs sources qu’exceptionnellement, la nouvelle direction a perçu il y a quelques jours 2 mois d’arriérés pour les départements de la Presse, 32 millions de FC et de la Communication 48 millions de FC. Avec ces 80 millions de FC, il a décidé d’octroyer une prime de 100$ par personne pour les 70 agents ce qui représente 7.000$, prime qui selon certains devait leur être remise chaque mois !

Concernant le volet des missions de services, contrairement à l’auteur, elles n’étaient pas pendant mon mandat une chasse-gardée au contraire. Le Président de la République est le Président en exercice de l’Union Africaine et son mandat au sommet du continent a multiplié ses déplacements à l’étranger octroyant de ce fait la possibilité à certains de pouvoir voyager.

Voilà l’explication simple et claire de ce qu’a été notre gestion à la tête du service de la Presse Présidentielle. Cependant je ne pourrai terminer sans demander  à l’auteur de l’article précité de bien vouloir procéder aux vérifications d’usage comme l’exige la déontologie, avant d’écrire un article car en cas de récidive nous porterons tout simplement plainte et exigerons réparation.

À toute la Cellule de Communication je vous exhorte à exceller dans l’exercice de vos fonctions.

NDLR : Scooprdc.net fait remarquer à monsieur Abraham Luakabuanga qu’il ne s’agit pas d’un pamphlet mais plutôt d’un article de presse bien ressourcé. Aucun journaliste du média en ligne ne fréquente la présidence de la République pour s’inventer une histoire. La rédaction a été saisie par un agent de la Presse présidentielle qui n’a pas compris qu’une prime de 300 USD, contrairement à 100 USD évoqués dans la mise au point, lui soit versée sous le mandat le nouveau directeur Eric Nyindu alors que pendant celui de Abraham Luakabuanga, avec ses collègues ils ne vivaient que de leurs salaires. Cette dénonciation a été bien vérifiée par le média en ligne indistinctement auprès des autres agents qui l’ont confirmée. Donc, ce n’est pas une histoire inventée, il y a malaise observé chez les agents.

Aussi, Scooprdc.net précise-t-il qu’il n’a rien contre l’ancienne équipe dirigeante de la presse présidentielle quand bien même les journalistes accrédités à la présidence de la République applaudissent le nouveau directeur Eric Nyindu qui a augmenté leur transport à 100 USD alors que sous Luakabuanga ils ne percevaient que 20 USD. Il y a tout de même différence. Du reste, les menaces de plainte devant la justice ne sont que intimidations primaires. 

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une