Créance tant niée du FPI : Enfin, Tryphon Kinkiey Mulumba fléchit !

Chez les miliciens ou autres groupes armés, on parlerait de la reddition. Les militaires évoqueront la capitulation et socialement ça s’appelle fléchissement, l’attitude affichée ce jeudi 08 juillet par le professeur Tryphon Kinkiey Mulumba pour ne pas faire passer à la vente publique, sa résidence vantée comme une «villa perchée sur les hauteurs de Binza», en vue de permettre au Fonds de promotion de l’industrie (FPI) de récupérer son argent lui prêté.

Alors que «la maison blanche» était prête à lui échapper pour aller vers un nouvel acquéreur, KKM a finalement négocié un arrangement à l’amiable. Simplement dit, il a reconnu la créance qu’il a tant niée depuis longtemps et a accepté de la payer échelonnement. Voilà qui a freiné la vente aux enchères programmée ce jour.

D’après les informations parvenues à Scooprdc.net, les négociations ont été menées par la hiérarchie judiciaire pour éviter l’humiliation au «roi de Masimanimba». Ainsi, à l’audience d’adjudication de ce jeudi 8 juillet 2021 au Tribunal de grande d’instance de Kinshasa/Gombe où des acheteurs potentiels étaient déjà présents, les deux parties ont fait part à la cour des négociations entamées de commun accord pour trouver un arrangement à l’amiable. Cette démarche a été sollicitée par Kinkiey Mulumba. La Cour en a pris acte et a renvoyé la cause à l’audience du 5 août 2021.

C’est cette démarche qui a sauvé de justesse la «Maison blanche» ou encore «la villa perchée sur les hauteurs de Binza» comme aime vanter sa forteresse, KKM. Démarche qu’il aurait faite depuis longtemps quand il était ministre de PTNTIC. Il aurait ainsi apuré cette créance sans problème. Contrairement à d’autres débiteurs comme Norbert Bashengezi Katintima, Aimé Ngoy Mukena, Joseph Kokonyangi… qui avaient négocié le paiement échelonné bien que leurs échéances respectives étaient largement dépassé, KKM avait lui préféré engager un bras de fer avec le FPI en niant comme le diable la créance. Et maintenant, ubi sumus ?

  • Bendélé Ekweya té

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