Accusées d’anarchie et rébellion par le gouvernement provincial de la Mongala, la Rawbank/Bumba et Afriland First Bank/Lisala ont vu leurs activités être suspendues par le gouverneur a.i Serge Mongulu, ce, après décision du conseil des ministres. Et cette mesure prend effet dès ce jeudi 1er juillet 2021.
En effet, contestant l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a réhabilité au début du mois de juin le vice-gouverneur Mongulu déchu irrégulièrement depuis bientôt neuf mois, l’Assemblée provinciale en complicité avec le directeur de cabinet du premier président du Conseil d’État, natif de cette province, ont opposé au gouvernement provincial une vraie-fausse décision de cette cour administrative, réhabilitant au même moment Madame Ekungola nommée intérimaire dans de conditions irrégulières alors qu’elle avait été révoquée par le gouverneur en place. Cet imbroglio ainsi créé et entretenu par le Conseil d’État à travers l’un de ses membres déjà connu à la Présidence et au Gouvernement pour ses sales besognes, a fait que l’instabilité à tout le niveau règne dans cette partie de la République.
Et pourquoi Félix Tshisekedi ne frotte-t-il pas les oreilles de ce fameux directeur de cabinet de son homonyme Félix Vunduawe ? Cette confusion dans la province de la Mongala a déjà fait de blessés par balles. N’est-ce pas assez ? Doit-on pour cette situation compter des morts avant que le gouvernement ne se rende compte que la paix sociale est sérieusement menacée à la Mongala ? Il est encore temps avant que ça ne dégénère. Le chef de l’État Félix Tshisekedi est appelé à siffler la fin de cette récréation de mauvais goût qui n’apporte que misère et pauvreté à cette population inféodée par de guéguerre ethno-tribale.
Déjà le mardi 29 juin, le caucus des élus de cette province a vu le premier ministre Sama Lukonde à propos de ce qui se passe dans ladite province. Espérons que la décision du gouverneur Mongulu fera bouger les lignes. Cette dualité n’a que trop duré chères autorités, la Mongala va très mal, intervenez pendant qu’il est encore temps.
Pour rappel, les deux banques sanctionnées se sont mêlées de la politique et ont préféré obtempérer aux ordres venant de réseaux mafieux basés à Kinshasa pour sevrer la province de ses revenus, rapporte-t-on à scooprdc.net.
