Dans sa réponse réservée au bureau du sénat ce mardi 29 juin consécutive à la correspondance lui adressée par la chambre haute suite au nouveau réquisitoire du procureur général près la Cour constitutionnelle sur de nouvelles accusations portées contre sa personne, le sénateur Matata Ponyo sollicite un délai d’une semaine au bureau du sénat, pour affûter ses éléments de réponse.
C’est du moins l’économie de la lettre qu’a fait parvenir au sénat, l’Office de l’ancien premier ministre, accusé cette-fois ci d’avoir profité des paiements de fausses victimes de la zaïrianisation, pour prendre en son profit près de 140 millions USD.
Matata explique au bureau du sénat que ce dossier date d’il y a une dizaine d’années, d’où la nécessité pour lui de se présenter le 4 juillet prochain pour lui permettre de rassembler les réponses pertinentes pour le bureau des élus des élus.
Alors que l’affaire Bukanga Lonzo lui colle encore au dos, voilà qu’une autre vient se greffer. Peut-être il y en aura une troisième, quatrième voire cinquième aux dires du PG de la Cour constitutionnelle dans son réquisitoire. Visiblement, l’homme à la cravate rouge a du mal à dormir paisiblement avec le feu mis sous ses pieds par la justice qui, depuis un certain temps le poursuit dans des dossiers de détournement en terme toujours des millions USD. Matata s’en sortira-t-il ? Croisons encore plus fort les doigts.
