Explosion d’une bombe dans une église catholique à Beni : les sacristains, première cible d’enquête !

Ce dimanche 27 juin 2021, Dieu a épargné les Congolais de l’Est de la RDC, précisément ceux de Beni-ville de verser des larmes de trop. 

En effet, un engin explosif posé dans un temple catholique de Butsili  par les ennemis de la paix dans le but d’endeuiller quotidiennement la  République, a explosé avant l’heure du culte. Seules deux femmes chargées de nettoyer le temple, ont été grièvement blessées et des dégâts matériels  importants enregistrés.

Certes, le message que ces renégats ont voulu passer à la nation est celui-ci : «Même si le président de la République séjourne à l’Est ; même si l’état de siège  sévit, nous pouvons toujours frapper». Mais l’échec de cette entreprise diabolique peut avoir aussi une réponse : «Même si vous continuez à  vous entêter dans votre sale besogne, Dieu existe et Il vous confondra parce que la cause de la République est juste».

Néanmoins, la leçon à tirer de cet incident est que l’ennemi est avec nous et vit parmi nous. Ainsi, la police qui a annoncé avoir ouvert l’enquête, devra privilégier premièrement la piste de sacristains, ceux-là qui sont censés préparer la veille le culte. Non sans raison, sinon, comment expliquer qu’une bombe se trouve posée dans un temple si  son poseur n’est pas un fidèle ou quelqu’un ayant bénéficié de la complicité d’un fidèle ? Entre l’amour du prochain et Mammon, il semble que beaucoup ont opté pour la deuxième alternative.  

C’est ici l’occasion d’interpeller les curés de paroisses, le rabbins, les imams ainsi que les pasteurs  : la sécurité doit être de  mise  dans les cathédrales, les synagogues, les mosquées et les cultes. Parce que les fidèles ont failli.

Toutes choses restant égales par ailleurs, d’autres fidèles véritablement fidèles, sont aussi appelés à la vigilance car dans le contexte actuel où les intérêts des uns et des autres sont mis en mal par l’état de siège  décrété par le Chef de l’État, Felix Antoine Tshisekedi, rien n’empêche de supposer que le poseur potentiel d’engin explosif  soit un sacristain, un curé, un rabbin, un imam ou un pasteur. Tout le monde devient suspect, selon le principe de la CIA.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une