Grogne des anciens employés de la Primature : Le nom de Muzito chanté et maudit !

L’on peut minimiser leur nombre sur la photo ci-haut, mais ils ont annoncé leur message de détresse et leur S.O.S, et tout passant qui a emprunté dans l’avant-midi l’avenue 3Z  dans la commune de la Gombe, ce mercredi 23 juin 2021, les a vu planter devant l’entrée de la Primature, chantant et maudissant le nom d’Adolphe Muzito qui ne les avait payés pour leur prestation à la Primature.

Approchés par un reporter de scooprdc.net, ces ex-employeurs de la Primature sous Adolphe Muzito déclarent n’avoir pas été payés pendant 17 mois et n’avoir jamais touché leurs indemnités de sortie. Ils affirment que tous les premiers ministres qui se sont succédé, ont refusé de payer les dettes de Muzito. Ce dernier avait-il détourné leurs dus ? Difficile de l’affirmer ou l’infirmer d’autant plus que le concerne lui-même a été toujours aphone dans pareille circonstance, mais toujours est-il qu’à son époque, il n’y avait pas la bancarisation des agents de l’administration publique. Ce qui tend à faire croire que leur argent pourrait avoir pris une autre destination. Mais Jean-Michel Sama Lukonde attendra-t-il leur cri de détresse ? Pas évident maintenant car lui-même peine à dégager les indemnités de sortie des membres des cabinets ministériels du gouvernement Ilunkamba.

Mais la question que beaucoup d’observateurs qui ont vu ces pauvres gens manifester devant la Primature, parmi eux des septuagénaires, vraisemblablement pris à l’époque dans le Parti Lumumbiste Unifié (PALU), est de savoir comment celui qui prêche actuellement la bonne gouvernance n’avait-il pas su finir avec ses employeurs avant de partir comme l’avait fait son successeur Matata Ponyo, d’autant plus que son départ de la Primature était bien planifié ? A quoi sert la trentaine de tribunes qu’il a pondues pour prouver son intelligence d’économiste ?

Somme toute, avec les pleurs de ces personnes vues devant la Primature suppliant la bonne foi de Sama Lukonde pour la résolution de leur problème, si l’on était du temps de Jésus-Christ, Adolphe Muzito serait traité ni plus ni moins de pharisien ou scribe, ces hypocrites qui prêchaient dans les synagogues, mais dont leurs propres comportements reflétaient le contraire de leurs enseignements.  

  • Bendélé Ekweya té

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