EPST : Confusion ou incompétence à l’inspection générale ?

De passage à l’imprimerie de l’Inspection générale de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) sur l’avenue de la science ce mercredi 23 juin, le reporter de scooprdc.net s’est retrouvé devant une situation des fonctionnaires qui haussaient la voix devant ce bâtiment. Pour cause, la suspension sans raison valable de livraison de documents scolaires à ceux qui en ont besoin.

Pas plus tard qu’hier, plusieurs personnes ont été bloquées à l’imprimerie de l’inspection générale de EPST, alors qu’ils s’y étaient présentés conformément au communiqué affiché à l’entrée de cet établissement pour de démarches afin de retirer, qui une certification du titre scolaire, qui une attestation tenant lieu de diplôme en cas de perte et ainsi de suite selon le cas. Mais sur place, les locataires de ces bureaux invoquent le dernier discours du chef de l’État renforçant les mesures barrières pour lutter contre la troisième vague de Covid-19 pour pour justifier la suspension de la livraison de ces documents, et pourtant, leurs collègues du SECOPE et autres services étatiques dans le cadre de contrôle, exigent aux fonctionnaires d’apporter ces preuves pour compléter leur dossier.

Interrogé à ce sujet, un agent de ce service répond qu’ils ont reçu l’ordre de la hiérarchie de ne plus recevoir les demandeurs de documents scolaires jusqu’à nouvel ordre. A la question de savoir le pourquoi, l’homme poursuit que c’est suite au dernier discours du chef de l’État sur la situation sanitaire qui a fait que cette mesure soit prise.

Puisqu’il en est ainsi, la logique voudrait que les services qui contrôlent la régularité des documents de fonctionnaires suspendent aussi leur mission jusqu’à nouvel ordre ! Sinon, si c’est pour respecter les mesures barrières, l’Inspection générale à l’EPST serait-elle incapable d’organiser la réception de ces demandeurs de documents sans violer le protocole sanitaire ? Certainement pas. Car en effet, dans l’enceinte où fonctionne cette imprimerie, se trouvent une grande école technique et un institut supérieur qui ne sont pas fermés. Comment alors quelques dizaines de personnes qu’ils reçoivent quotidiennement à des heures différentes peuvent-elles constituer un danger au regard de dispositifs sécuritaire et sanitaire qu’il y a à l’entrée de cet établissement ?

En tout cas les vraies raisons sont ailleurs, à en croire les victimes de cette décision qui n’ont pas caché leur mécontentement et ne se sont pas empêchées de parler de l’incompétence.

  • Bendélé Ekweya té

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