Prolifération des stations-services à Kinshasa : La FOGEKA craint le risque de voir toute la capitale combustible !

Le constat fait par la Force du Génie Kongolais pour l’Avenir (FOGEKA) est amer : les stations-services dans la ville de Kinshasa poussent comme des champignons, ceci dans le non-respect des normes environnementales. On en trouve presque dans tous les coins des rues, à côtes des marchés municipaux comme à Kintambo, à  Barumbu; à côté des écoles comme à Lingwala, à Matete, etc.

«Entant qu’organisation non gouvernementale de protection de la nature, cette situation  nous inquiète. Voilà pourquoi nous comptons sur le bon sens du ministre national de l’environnement et ses collègues de l’aménagement du territoire et l’urbanisme et habitat pour stopper cette course effrénée à rendre tout Kinshasa combustible», a déclaré à Scooprdc.net, Jean-Pierre Kande Mukendi, coordonnateur national de la FOGEKA.

Aussi, cette ONG interpelle-t-elle le gouverneur de la ville province de Kinshasa, lui qui cède des espaces, à prendre conscience de ce problème qui met en danger ses administrés ; et fustige en même temps la passive attitude  dans laquelle s’illustrent tous les bourgmestres de Kinshasa, qui restent bouche cousue face à ce fléau urbain qui met en péril les vies des  milliers de personnes dans les différentes entités respectives, notamment à Barumbu, Lingwala et Kinshasa où l’on note une forte concentration des stations-services dont certaines sont distantes de 200 mètres seulement les unes des autres.

Il sied de rappeler qu’une forte concentration des stations-services expose la population à des maladies respiratoires, à la pollution permanente de l’environnement immédiat et au danger permanent d’incendies au pire des cas.

«Il est temps que le gouvernement de la République ouvre l’œil et le bon sur ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes à Kinshasa. Gouverner c’est prévoir. Il ne faudra pas attendre que le pire arrive pour se réveiller», insiste Jean-Pierre Kande Mukendi dont l’appel de sa FOGEKA sonne comme une alerte car rien ne vaut plus que la vie humaine. À bon entendeur.

  • Bendélé Ekweya té

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