En mission de service à l’Est de la République démocratique du Congo avec le Président de la République Félix Tshisekedi, ceci conséquemment à l’éruption du volcan Nyiragongo du 22 mai 2021 avec sa cohorte de problèmes sécuritaires et sociaux engendrés, le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, José Mpanda Kabangu, en a profité pour faire d’une pierre deux coups en visitant les centres et instituts de recherche du ressort de son ministère.
C’est dans cet esprit qu’il a visité à Lwiro dans le Sud-Kivu, le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN) où les espèces de la faune variée de la RDC sont gardées (serpents, toutes les espèces de primates, d’insectes, d’invertébrés, etc) pour se rendre compte des travaux de ce centre qui s’occupe des sciences naturelles.
Il sied de noter que l’OVG, l’Observatoire Volcanologique de Goma faisait partie du CRSN avant de devenir une entité autonome par la force et l’urgence de sa mission, dont la surveillance des volcans de la région de Virunga et du lac Kivu. C’est ici l’occasion de noter que parmi les signes précurseurs de l’éruption volcanique figure la migration des animaux dont ceux en étude au CRSN/Lwiro. Ce sont eux qui ont toujours donné le signal d’une éventuelle éruption volcanique bien avant l’invention de l’internet. Comme à Iroshima , alors que le B52 porteur de la bombe atomique était à 500 kilomètres, les chiens japonais avaient aboyé sans que personne ne comprenne le sens de ces aboiements simultanés de ces colonies des canines, ainsi avant l’éruption volcanique, beaucoup d’heures avant voire des jours, les animaux de la contrée migrent. Une preuve de plus, comme leur migration n’avait pas été constatée avant et même pendant, que l’éruption du Nyirangongo du 22 mai dernier a été une surprise pour tous, humains et animaux y compris.
Après le Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro, José Mpanda a également visité l’IITA, l’Institut International des Techniques Agricoles, dont l’inauguration du laboratoire agricole Ulusegun Obassandjo de Kalambo avait donné l’occasion au ministre d’obtenir un partenariat de recherche agricole avec la BAD à travers le docteur Adesina, ancien ministre nigérian de l’Agriculture et actuel président de la BAD (Banque Africaine de Développement); et l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) dont les sites à travers le pays sont objet de spoliation de la part du pouvoir coutumier et de populations locales.
Le VPM de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières est ici interpellé, pour une formation en faveur des chefs coutumiers, afin que ces derniers comprennent qu’il y a dans leurs terroirs des domaines où les blagues ne sont pas autorisées.