On en dira jamais assez, la question de congolité à 100% pour un candidat président de la République soulevée par Noël Tshianyi Mwadianvita ne fait que couler beaucoup d’encre et de salive, en suscitant des réactions dans tous les sens que ce soit à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays. Du dernier Congolais jusqu’au premier citoyen de la République, personne n’est resté en marge des réactions.
C’est dans cette optique que la Force du Génie Kongolais pour le développement, FOGEKA, a levé le mutisme sur la question. Par la bouche de son président, Jean Pierre Kande, la FOGEKA, a fait savoir que le débat de congolité à un moment où le pays lutte contre les forces négatives locales et étrangères est une poudre au feu, car il est de nature à fragiliser la cohésion nationale.
Rien qu’à lire les commentaires divers que cette proposition a suscité dans l’opinion, on peut se faire l’idée des dégâts qu’elle peut causer si elle prend corps de loi. «L’essentiel, précise Jean–Pierre Kande, c’est d’avoir l’amour du Congo et le fait de travailler pour l’intérêt des Congolais, lesquels aspirent à l’amélioration des conditions de leur vie».
Pour ce membre de l’UDPS et président de la FOGEKA, la proposition de loi Tshianyi est, pas plus pas moins, une distraction au moment où l’attention de bon nombre de compatriotes est focalisée vers 2023, année électorale en République Démocratique du Congo. Futur candidat député aux législatives 2023, Génie Kande appelle ses compatriotes à la vigilance et à la protection des acquis de l’unité nationale.
Pour rappel, Noël Tshianyi voudrait que le Parlement vote une loi qui verrouillerait la magistrature suprême, les ministères régaliens ainsi que certaines fonctions des services de l’État comme la tête de l’État-major général de l’armée pour, dit-il, ne pas mettre en péril la souveraineté nationale.
