Persistante tentative d’exproprier la Fondation Olangi Wosho de sa concession : Qui est derrière sieur Sefu Makambu ?

Un feuilleton qui n’en finit pas depuis 2008 et qui commence à fatiguer les dizaines des milliers de fidèles du Ministère du combat spirituel de maman Olangi Wosho, sur qui pèse la menace permanente de déguerpissement dans un dossier judiciaire qui oppose la Fondation Olangi à un monsieur du nom de Sefu Makambu se réclamant propriétaire de la concession située à la 17ième Rue Limete-Kinshasa.

Au regard du profil de sieur Sefu, sérieusement et lucidement, il ne pouvait y avoir aucun procès et aucune perte de temps aux juges. Non sans raison, les documents en possession de scooprdc.net démontrent noir sur blanc que sieur Sefu n’était qu’un simple chauffeur de la société Les Transitaires Africains Réunis (TRANSAF), propriétaire et vendeuse de la concession querellée du 17ième Rue. C’est son contrat de travail du 7 novembre 1972 qui l’atteste. Aussi, sa lettre de demande d’aide financière pour lui permettre de supporter l’accouchement de son épouse, adressée à son employeur le 11 juin 1981, prouve qu’il ne peut nullement se réclamer propriétaire de cette vaste concession à Limete-Kinshasa, lui qui, paradoxalement habite  Ngaba. 

Simplement, tous ces procès intentés par sieur Sefu Makambu contre la Fondation Olangi Wosho (F.O.W) sont vexatoires du fait que la concession querellée a été vendue par sa propriétaire, la société TRANSAF. Dans une conférence de presse animée conjointement par le président de la F.O.W et l’avocat, lundi 7 juin dernier dans la concession querellée, ils ont prévenu tout trouble d’ordre public qui découlerait de cette tentative de déguerpissement de la FOW de sa concession. 

« La Cité de triomphe sur 17ième Rue est pour les fidèles du Combat spirituel ce que Nkamba  l’est pour les Kimbanguistes et Vatican pour les Catholiques », a insisté Alain Olangi, président de la FOW pour tacitement dire que les fidèles du Combat spirituel qui ont contribué financièrement pour l’achat régulier de cette concession enviée par des personnes qui se cachent derrière sieur Sefu Makambu en complicité de certains juges, ne se laisseront pas faire.

Même si le président de la F.O.W et l’avocat-conseil se sont réservés par rapport aux questions de journalistes de citer les noms de tireurs de ficelles, le résumé des faits indexe le premier président de la cour d’appel de Kinshasa-Matete, Alexis Mvuekiani, l’inspecteur général des services judiciaires ainsi que le premier président de la Cour de cassation.

En effet, le premier président de la Cour de cassation est accusé particulièrement de vouloir pérenniser l’insécurité juridique en favorisant sieur Sefu Makambu et ses conseils qui auraient élu domicile à son cabinet, en vue de faire échec au pourvoi du procureur général en soustrayant la copie certifiée conforme de l’arrêt dont pourvoi sous RC 61/CR.

D’où la F.O.W demande au Conseil Supérieur de la Magistrature d’enjoindre au premier président de la Cour de cassation, par arrêt avant dire de rouvrir les débats et renvoyer le dossier RC 61/CR en plénière pour faire respecter l’arrêt irrévocable, à ce jour, RCA 6117/6151/6152 rendu le 4 décembre 2008 par la Cour d’appel de Kinshasa-Matete qui dit pour droit que la concession située à Kinshasa au n° 20 de la 17ieme rue, quartier industriel dans la commune de Limete est propriété exclusive de la F.O.W et mettre ainsi fin à cette insécurité juridique.

  • Bendélé Ekweya té

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