C’est sous le coup de 15 heures, le jeudi 27 mai à son cabinet de travail que le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo, a présidé une réunion de crise avec les hauts responsables de tous les services relevant de la sécurité intérieure. Pendant trois heures, ils ont échangé sur la catastrophe humanitaire à Goma, dans le Nord Kivu, à la suite de l’éruption du volcan de Nyiragongo. Objectif : réactiver le centre de coordination des opérations pour prévenir et gérer les catastrophes.
Autour du patron de la sécurité nationale, le commissaire général de la Police Nationale Congolaise (PNC), l’Administrateur général de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), le représentant du conseiller du président de la République en matière de sécurité, l’inspecteur général de la PNC, le Directeur général de la direction des renseignements généraux, le directeur national de la protection civile et les officiers supérieurs de la police nationale congolaise, les récents déplacements massifs des populations de 10 contrées aux alentours du Volcan de Nyiragongo vers Sake et le Sud-Kivu ont été au centre de préoccupations de cette commission au plus haut point. Il a été question tout d’abord de faire un examen approfondi de la situation créée par cette catastrophe naturelle.
« Après que tous les responsables des services de sécurité évoqués ci-haut et ceux des forces de l’ordre ont fait état de l’évolution de la situation sur terrain, les participants ont été amenés à convenir qu’il était impérieux de centraliser les informations se rapportant à cette crise humanitaire qui se déroule à Goma », a fait savoir le colonel Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la PNC lors de son compte-rendu de la réunion.
Voilà pourquoi le Vice Premier Ministre Daniel Aselo a, à cet effet pris la résolution de réactiver le Centre de coordination des Opérations qui aura entre autre pour tâches :
– Le suivi au quotidien, heure par heure des conséquences qui résulteront de cette catastrophe causée par l’éruption volcanique de Nyiragongo;
– informer les autorités en temps réel de l’évolution de ce qui se passe sur le terrain.
Pour l’instant, de pourparlers se poursuivent à un très haut niveau pour coordonner l’aide à apporter à tous les sinistrés et à ceux qui ont quitté leurs habitations pour fuir les affres du volcan en ébullition jusque-là.